Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées
Actualisation octobre 2008 - Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (www.afssaps) |
- Parmi les messages clés soulignés cette mise au point, on notera l'évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones ainsi que la diminution de sa sensibilité aux céphalosporines, imposant d'actualiser la prise en charge des urétrites et cervicites non compliquées.
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Vulvites et vulvo-vaginites de la petite fille
Résumé: Nora GAUFFIER | SFTG (Collège de gynécologie du Centre-Val de Loire)
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- La vulvite est souvent signalée par la maman au décours de la consultation. Elle est parfois même un motif de consultation.
Ce signe clinique justifie un examen soigneux du périnée de la petite fille pour permettre de distinguer les vulvites simples des autres affections plus complexes.
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- Les Vaginites
- Gilles Desaulniers, m.d., Dépt. Obstétrique-Gynécologie, Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal.
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- Au Canada et aux États-Unis, on compte chaque année environ 12 millions de consultations médicales ayant trait aux infections vaginales. Dans la population féminine adulte, c'est le motif le plus fréquent de consultation médicale. La plupart des femmes auront au moins une infection vaginale dans leur vie. Ces infections se manifestent par des pertes vaginales abondantes, des démangeaisons vaginales, des sensations de brûlure, des odeurs désagréables, des douleurs ou des irritations lors des relations sexuelles ou durant le passage des urines. En contrepartie, de nombreuses femmes ne ressentent aucun symptôme. Les trois infections vaginales les plus courantes sont l'infection à candida ou "infection à champignons" ou encore "infection à levures", la vaginose bactérienne et l'infection à trichomonas.
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- Les Maladies sexuellement transmissibles hors SIDA
- Université Joseph Fourier, Faculté de médecine de Grenoble - J.C. Beani - 1995
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- Les MST sont des infections dont le mode de transmission exclusif, principal ou possible est un rapport sexuel. On peut distinguer les affections quasi exclusivement de transmission sexuelles : syphilis (agent = tréponème pale), chancre mou (hémophilus Ducrey), gonococcie, chlamydioses, infections à Ureaplasma urealitycum, à gardnarella vaginalis, à mycoplasmes, trichomonases et les affections possiblement mais non exclusivement d'origine sexuelle : condylomes (HpV = papilloma virus), herpès génital, hépatite (b ou c), candidoses, molluscum contagiosum (poxvirux). L'herpès génital et les condylomes constituent aujourd'hui les motifs les plus fréquents de consultation ; les urethrites non gonococciques sont aujourd'hui deux fois plus fréquentes que la gonococcie.
Un élément commun aux MST chez la femme est la latence clinique ayant 2 conséquences : contagiosité méconnue et extension à "bas bruit" de l'infection inductrice à terme de complications aiguës et surtout de stérilité.
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- Les infections génitales
Professeur Pierre BERNARD - Décembre 2002 (Mise à jour avril 2005)
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- Les infections génitales sont représentées par :
les infections génitales basses : cérusites, vaginites, bartholimites et vulvites,
Et les infections génitales hautes : salpingites, annescites, et pelvi-péritonites.
Les germes en cause peuvent être sexuellement transmis : maladies sexuellement transmissibles ou banaux. Ils comprennent des agents microbiens, mycosiques, parasitaires ou viraux.
Létude comprend donc 3 parties, avec pour chacune, létude clinique et thérapeutique.
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Les infections génitales basses: quelle hygiène recommander ? D'après une Communication du Dr Dequidt
(Conseil général de Meurthe et Moselle Disas pmi)
aux Journées Aquitaines de Perfectionnement en Reproduction Humaine - Bordeaux 3 et 4 Mai 2002 |
Les infections génitales basses regroupent toute la pathologie infectieuse des voies génitales basses, qui ont la particularité d'être en contact avec le milieu extérieur et qui sont le siège d'une flore saprophyte tenue en respect par un écosystème performant et grâce à l'intégrité de leur revêtement. Elles ont un certain nombre de points communs liés à la spécificité de la région atteinte, à leur symptomatologie souvent bruyante, à la possibilité de complications à type d'infection haute et au fait qu'elles peuvent être secondaires à un rapport contaminant. Leur prise en charge nécessite donc une démarche diagnostique particulière basée sur l'écoute et l'observation, optimisée par l'usage du colposcope. Le souci d'étiqueter précisément leur origine doit être constant (agent spécifique ou non). Elles traduisent toujours une rupture de l'équilibre de l'écosystème qu'il soit du à une altération du revêtement, une diminution de l'immunité générale, une carence oestrogénique, des habitudes inadaptées, ou à une irruption d'un nombre important de germes ou de germes à effet particulièrement pathogène. De ce constat découle l'intérêt de prévenir ces infections génitales basses par une hygiène adaptée, qu'il s'agisse de l'hygiène corporelle et de l'hygiène intime, de l'hygiène des lieux ou le praticien doit s'assurer de l'absence complète de risque de contamination au cours d'un geste technique, ou plus généralement de l'hygiène de vie où doivent se conjuguer savoirs et morale dans le contrôle de soi, le respect de soi et de l'autre pour arriver à : <<un corps sain, parce qu'un esprit sain>>
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Infection à levures
CSSA Corporation des Sciences de la Santé de l'Atlantique |
- Une infection à levures est une infection provoquée par le champignon Candida albicans. Il sagit dune infection très courante, surtout chez les femmes en âge davoir des enfants. Elle entraîne rarement des problèmes graves, mais peut être très ennuyeuse
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