Recommandation du collège de la HAS sur les vaccins préventifs de l'infection par les papillomavirus (HPV) Gardasil et Cervarix
Haute Autorité de santé - 17 avril 2008 |
- Larrivée de la vaccination anti-HPV suscite un espoir majeur pour la santé des
femmes. En effet, linfection par les génotypes 16 et 18 du HPV est à lorigine
denviron 50% des lésions précancéreuses et 70% des cancers du col utérin.
Linfection par les génotypes 6 et 11, si elle ne contribue pas à lincidence des
lésions précancéreuses ou des cancers, est cependant responsable de la plupart
des condylomes acuminés.
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Vaccination contre les infections causées par le papillomavirus humain
Conseil Supérieur de la Santé Ministère des Affaires Sociales, de la Santé publique et de l'Environnement [belge] |
- introduction et question, élaboration et argumentation, le papillomavirus humain, mode de contamination, pathogénèse, temps d'incubation, symptômes cliniques, évolution et complications des affections muqueuses, épidémiologie, Comportement sexuel des jeunes en Belgique, vaccination, conclusion et recommandations, champ d'application, résumé des informations scientifiques sur lesquelles reposent les recommandations, Recommandations concernant la vaccination anti-HPV
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Prévention du cancer du col de lutérus (12 décembre 2007)
CNGOF (Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français) |
- Le cancer du col utérin se prête idéalement au dépistage puisque lon dispose dun outil simple et éprouvé, le frottis, et que son histoire naturelle est longue : en le dépistant, on va mettre en évidence non seulement des cancers infra cliniques, mais nombre de lésions précancéreuses ; en les traitant, on fait la prévention secondaire du cancer invasif au point quon a pu dire quil allait disparaître. Sil a diminué en France de façon considérable en 25 ans, son incidence passant de 22/100 000 en 1975 à 8/100 000 en 2000, les chiffres stagnent ces dernières années.
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Infection à papillomavirus et cancer du col de l'utérus
Institut Pasteur |
- On connaît environ 200 papillomavirus susceptibles d'infecter l'homme. Certains de ces virus affectent l'épiderme, d'autres les muqueuses orales, anales ou génitales. Les conséquences de ces infections sont le plus souvent bénignes - verrues cutanées, condylomes ano-génitaux. Mais certains papillomavirus transmis par voie sexuelle sont responsables du cancer du col de l'utérus. Ce dernier, véritable problème de santé publique, est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. Par ailleurs, les papillomavirus sont détectables dans la peau et les muqueuses d'une grande partie de la population non malade où le virus se maintient à niveau peu élevé par un mécanisme non pathologique
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Gardasil : Ce que vous devez savoir sur le vaccin contre le VPH
Par le groupe Action pour la protection de la santé des femmes et le Réseau canadien pour la santé des femmes, avec lassistance de Judy Norsigian, Alicia Priest, et Robin Barnett
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- Le test de Pap est toujours le meilleur outil de prévention du cancer du col de lutérus
Le cancer du col de lutérus est causé par une infection persistante à un virus sexuellement transmis appelé virus du papillome humain (VPH). Il existe plus de 100 types (souches) de VPH. Environ 35 types de VPH sattaquent aux organes génitaux et reproductifs. Le VPH à risque élevé et le VPH à risque faible figurent parmi ces 35 types.
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Quelle place pour le vaccin Papillomavirus humain (Gardasil®) dans la prévention du cancer du col ?
HAS |
- Gardasil® est un vaccin destiné à la prévention des infections par les Papillomavirus humains (HPV) des types 6, 11, 16 et 18 : dysplasies de haut grade du col de l'utérus, dysplasies de haut grade de la vulve et verrues génitales externes (condylomes acuminés). 70 % des cancers du col de l'utérus sont liés à ces virus : leur prévention est attendue, mais non démontrée.
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Recommandations de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV)
Commission fédérale pour les vaccinations (Suisse) |
- Les papillomavirus humains (human papillomavirus, HPV) ou virus du papillome humain (VPH) sont la cause la plus fréquente dinfections sexuellement transmissibles (IST). Ainsi, 70 % à 80 % de la population sexuellement active contractera des HPV au cours de sa vie. Certains types de HPV dits « à haut risque » peuvent entraîner des dysplasies du col de lutérus, du vagin, de la vulve, de lanus et de la sphère ORL, lesquelles peuvent évoluer vers un cancer invasif.
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Innocuité du vaccin contre le papillomavirus humain
OMS |
- À la demande du Groupe stratégique consultatif dexperts (SAGE), le Comité a examiné linnocuité des vaccins contre le papillomavirus humain (HPV).
Un examen des données disponibles sur linnocuité du vaccin tétravalent (Gardasil®) comme du vaccin bivalent (Cervarix®) a été présenté. Cet examen a pris en compte les résultats dessais contrôlés randomisés de la pré-homologation et de la post-homologation pour des rapports de surveillance de 2 fabricants de vaccins, ainsi que les données de lAgence européenne du médicament, de la Food and Drug Administration (FDA) et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis.
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Cancer du col de lutérus: dabord une question de dépistage méthodique
Le Centre fédéral dexpertise des soins de santé (Belgique) |
- Le Centre fédéral dexpertise des soins de santé (KCE), en collaboration avec lInstitut de Santé Publique (ISP), sest penché sur lutilité du frottis dans le dépistage préventif du cancer du col et plaide pour un encadrement de lorganisation du dépistage si les décideurs veulent réduire le nombre de décès par cancer du col en Belgique. Rien nindique pour linstant que la recherche du Papillomavirus humain (HPV) en dépistage primaire chez toutes les femmes cause plus de bien que de tort.
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