La colchicine est très majoritairement prescrite en première intention, dans 90% des cas, pour une crise de goutte aigue (CGA). L’efficacité de la molécule est mal établie avec un faible niveau de preuves et le rapport bénéfice risque est incertain. De nombreux effets adverses potentiels existent et le prescripteur ne jouit pas d’une marge thérapeutique suffisante pour la sécurité du patient. Seules existent des études contre placebo (Bibliomed 799). D’autres molécules sont utilisables mais disposons-nous d’essais thérapeutiques probants ? Quelle alternative choisir ?
Plusieurs études apportent des éléments de réponse [1-4].