Au début des années 1980, les travaux de Reaven ont popularisé la notion que l’on pouvait retrouver chez un même patient une constellation de facteurs de risque cardiovasculaires, ce qu’il a baptisé « syndrome X ». Apparaissaient aussi les notions qui expliquaient ce regroupement de facteurs de risque par la présence d’insulinorésistance ou de gras viscéral. Au cours des ans, plusieurs définitions du syndrome métabolique (SM) ont tenté d’intégrer soit l’insulino-résistance, soit l’adiposité centrale. Il existe donc plusieurs définitions du SM, englobant un pourcentage plus ou moins grand de la population générale