Si l’incidence du cancer ovarien est faible, sa mortalité est très élevée, du fait d’un diagnostic habituel à un stade avancé. Il semble intéressant de détecter ce cancer à un stade précoce. La clinique est peu spécifique, aussi différents outils ont été évalués. La procédure de dépistage la plus efficace associe le dosage du CA-125 et, en cas d’anomalie, l’échographie. L’application de ce principe à de larges populations a été menée dans deux grandes études. L’étude PLCO a donné des résultats négatifs : dans le groupe dépisté, pas de réduction de la mortalité par cancer ovarien et par contre morbidité chirurgicale accrue. Les résultats de l’étude UKCTOCS ne seront connus que dans deux ans.