La pollution atmosphérique urbaine, constitue une des préoccupations premières de santé publique, de par son impact considérable sur la population. La prise de conscience des impacts sanitaires de la pollution de l’air a conduit à la mise en place d’une règlementation dans le cadre de loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996 [1]. Les principaux polluants de l’air sont suivis quotidiennement dans les grandes agglomérations françaises, et la population est informée de la pollution mesurée et prédite pour les jours suivants. La réglementation prévoit pour certains polluants des seuils d’information et de recommandations et des seuils d’alerte. Lorsque les concentrations journalières dépassent ces seuils, des procédures d’information de la population sont activées, et dans le cas des seuils d’alertes, des mesures sont prises pour limiter la pollution. Ces seuils concernent le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2), l’ozone (O3) et les particules de diamètre inférieur ou égal à 10 μm (PM10).