La patiente (trois femmes pour un homme), d’un âge moyen de 50 ans, a une atteinte uni- ou bilatérale (un tiers des cas), avec des paresthésies dans le territoire du nerf médian (décrites comme des fourmillements, picotements, engourdissements, décharges électriques, etc.), fréquemment associées à des douleurs irradiant à l’avant-bras, au coude ou à l’épaule. Le mécanisme est multifactoriel, lié à une augmentation de la pression intracanalaire variable en fonction de la position du poignet, avec œdème par stase veineuse puis ischémie et altération de la conduction du nerf médian.