De nombreux tests diagnostiques rapides (TDR) ont été développés ces dernières années en infectiologie. Ils permettent : 1) d’administrer un traitement immédiat en cas de maladie potentiellement fatale ; 2) de donner un traitement spécifique plutôt que présomptif ; 3) d’instaurer immédiatement les mesures visant à prévenir une transmission de la maladie ; 4) d’éviter un traitement antibiotique inutile et 5) de faire une demande d’examens paracliniques de manière séquentielle. Pour la malaria, une stratégie diagnostique a été introduite à Lausanne en 1999 et évaluée pour sa sécurité. Elle inclut un TDR en première intention ; lors de résultat négatif, une microscopie est retardée jusqu’à l’ouverture du laboratoire. Chaque TDR a ses caractéristiques propres qui doivent être connues par le praticien s’il veut les utiliser d’une manière rationnelle.