Le débat sur la gestation pour autrui (GPA) ne peut pas laisser le médecin indifférent. La profession médicale a pour vocation de porter remède aux maladies et accidents de la vie qui atteignent l’homme dans son corps comme dans son esprit. La stérilité d’un couple concerne le médecin par ce qu’elle comporte de frustration compréhensible et de désarroi. Et nous ne pouvons pas rester insensible à la détresse de ces couples en désir d’enfant. Est-ce à dire que tous les moyens que la science nous offre pour remédier à cette situation sont moralement envisageables et, socialement comme médicalement, dénués de risques ?