L’inhalation bronchique du contenu gastrique est l’une des complications les plus redoutées en anesthésie. Décrit initialement en 1946 par Mendelson [1], le syndrome d’inhalation a fait depuis l’objet de nombreuses études qui ont permis d’en préciser la physiopathologie ainsi que l’épidémiologie. Cette meilleure connaissance a probablement amélioré la prise en charge du patient dans le contexte périanesthésique et réduit non seulement l’incidence de l’inhalation mais encore sa morbidité.