CoquelucheMaladies, symptômes et pathologies |
Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 47 ans se présentant pour une toux persistante depuis plus de 3 semaines, à prédominance nocturne et sans fièvre, non améliorée par la prise d’amoxicilline-acide clavulanique. De nombreuses investigations seront réalisées avant que le diagnostic de coqueluche ne soit finalement établi par sérologie après deux mois de symptômes. Ceux-ci ne se sont améliorés que lentement, sans bénéfice évident d’une antibiothérapie par macrolides, prescrite tardivement. Le diagnostic de coqueluche a aussi été posé chez l’épouse, avec résolution rapide des symptômes, probablement grâce à la prescription précoce de macrolides.
La coqueluche est une infection bactérienne peu ou pas fébrile de l’arbre respiratoire inférieur mais d’évolution longue et hautement contagieuse. Deux bactéries du genre des Bordetelles sont responsables des syndromes coquelucheux chez l’homme : Bordetella pertussis et Bordetella parapertussis.
La coqueluche est une cause importante de mortalité infantile dans le monde et reste un problème de santé publique, même dans les pays où la couverture vaccinale est élevée. Les estima- tions de l’OMS laissent à penser qu’en 2008 il y aurait eu près de 16 millions de cas de coqueluche dans le monde, dont 95% dans les pays en développement, et qu’environ 195 000 enfants seraient décédés de cette maladie. La coqueluche est due à Bordetella pertussis, une bactérie transmise à des sujets sensibles par le biais des gouttelettes respiratoires de personnes infectées.
Depuis la parution du dernier protocole provincial d’intervention pour le contrôle de la coqueluche (MSSS, 1999), cette maladie a suscité beaucoup d’intérêt et de controverse dans la communauté scientifique. En janvier 1998, un nouveau vaccin acellulaire plus efficace que le vaccin à cellule entière et ayant moins d’effets indésirables a été introduit au calendrier régulier de vaccination des enfants et depuis 2004, une dose de rappel est administrée aux adolescents. Ces changements ont entraîné une diminution notable de l’incidence de la coqueluche mais ne permettront pas d’éliminer cette maladie.
La coqueluche est une infection très contagieuse des voies respiratoires. Elle se propage par l’entremise des gouttelettes projetées par une personne infectée qui tousse ou éternue. Comme la coqueluche peut parfois être grave, il est important de savoir quand des soins médicaux sont nécessaires.
Objectif du réseau : Ce réseau a pour objectif de permettre la description des caractéristiques épidémiologiques des coqueluches de l’enfant, vues à l’hôpital et de suivre ainsi les tendances au cours du temps.
La coqueluche est une maladie respiratoire très contagieuse due à la bactérie Bordetella pertussis. La coqueluche se développe par épidémie. La contamination s’opère par voie aérienne lors de contacts directs avec des personnes infectées. Dans les pays non vaccinés, la transmission se fait d’enfants à enfants. En revanche, dans les pays vaccinés depuis longtemps, comme la France, la transmission se ferait maintenant d’adultes à nourrissons. Cette maladie, considérée longtemps par erreur comme une maladie de la petite enfance, peut être sévère pour l’homme à tout âge mais est particulièrement dramatique, voire mortelle, pour les nourrissons de moins de 6 mois et les personnes à risque telles les femmes enceintes et les personnes âgées.
En 1989 et au début de 1990, le Canada a enregistré de nombreuses éclosions de coqueluche et une augmentation du nombre de cas déclarés. Pendant cette période, les autorités sanitaires provinciales et fédérales ont reçu plusieurs demandes de conseils sur la façon de circonscrire les épidémies. Pour donner suite à ces demandes, le Comité consultatif national de l’immunisation, le Comité consultatif de l’épidémiologie et la Société canadienne de pédiatrie ont collaboré à l’élaboration de lignes directrices visant à aider les services locaux et provinciaux de santé publique à juguler la coqueluche[1]. Les provinces ont utilisé ces lignes directrices pour lutter contre les épidémies et recueillent des données sur l’efficacité et l’applicabilité de ces recommandations.
Bordetella pertussis et parapertussis sont des bactéries responsables de syndromes coquelucheux chez l’homme. La prévention de la coqueluche, maladie contagieuse, grave chez les sujets à haut risque, passe par la vaccination et une sensibilisation au diagnostic de cette infection qui se transmet par voie aérienne (gouttelettes). Sujets à haut risque : nourrissons incomplètement ou non vaccinés, femmes enceintes, sujets atteints de maladies respiratoires chroniques, parents de nourrissons non encore vaccinés
Depuis plusieurs années, on assiste à une augmentation générale du nombre de cas rapportés de coqueluche dans divers pays possédant une bonne couverture vaccinale, tant en Europe que sur le continent américain et australien. Cette augmentation a été mise en évidence dès le milieu des années 1990, avant l’introduction généralisée des vaccins acellulaires. Elle se retrouve pour différents groupes d’âge, en particulier les adolescents et les adultes.
Vaccination de rappel contre la coqueluche des enfants à 11-13 ans Le calendrier vaccinal français recommande (i) une primo vaccination à l’âge de 2, 3 et 4 mois, un rappel à l’âge de 16-18 mois et prévoit, depuis 1998, un rappel de vaccin coquelucheux entre 11 et 13 ans (ii).
Penser au rappel des adolescents et des adultes au contact des nourrissons. Lors d’une grossesse, il convient de s’assurer que les personnes, enfants, adolescents et adultes, qui vivront au contact de l’enfant à naître pendant ses 6 premiers mois de vie, sont correctement vaccinées contre la coqueluche (enfant à jour selon le calendrier vaccinal, personne ayant reçu une dose à l’âge adulte). A défaut, une vaccination devrait leur être proposée : la vaccination de l’entourage est à réaliser durant la grossesse et celle de la mère doit être différée immédiatement après l’accouchement, celle-ci pouvant être effectuée même en cas d’allaitement.
vendredi 30 mai 2014 |
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