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A base de dessins accompagnés de légendes simples, ce document destiné aux parents répond à trois questions : Comment savoir si votre enfant a des poux ? Comment s’en débarrasser ? Que faire pour que votre enfant n’ait pas de poux ?
Comment attrape-t-on la toxoplasmose ? La toxoplasmose est une infection parasitaire fréquente en France. La consommation de viande contenant des parasites et insuffisamment cuite est à l’origine de la plupart des infections chez l’homme. Les légumes et les fruits insuffisamment lavés, et très exceptionnellement l’eau de boisson peuvent également être source de contamination lorsqu’ils ont été souillés par les parasites.
Maladie infectieuse due à un parasite, la toxoplamose peut se contracter en consommant de la viande contaminée mal cuite, des crudités mal lavées ou de l’eau souillée. Elle reste souvent sans symptôme et sans gravité. Cependant, elle provoque parfois des complications chez les femmes enceintes non immunisées et les patients au système immunitaire affaibli.
Qu’est-ce que la dengue ?
La dengue ou « grippe tropicale » est l’arbovirose (virus transmis par des moustiques ou des tiques comme la fièvre jaune, le chikungunya, etc.…) la plus répandue dans le monde. C’est une maladie due à un virus transmis par la piqûre d’un moustique du genre Aedes, qui est le plus souvent bénigne. Toutefois, elle peut présenter des formes graves, on parle alors de dengue hémorragique, de dengue sévère ou de dengue avec état de choc.
La gale humaine est due à un arthropode, acarien, dénommé Sarcoptes scabiei. var. hominis. Il s’agit d’une maladie infectieuse contagieuse, d’expression dermatologique.
L’incidence de cette maladie a augmentée en France de 10 % depuis 2002. Cette estimation d’incidence est semblable à celle observée dans la plupart des autres pays occidentaux.
Très fréquemment positive dans le cas d’amibiase viscérale Pourrait permettre de différencier le portage d’E.histolytica (sérologie positive) d’E. dispar (sérologie négative)
Très fréquentes dans le monde, les parasitoses intestinales sont des affections dues à la présence de parasites dans l’intestin. Ces petits organismes s’abritent dans le corps d’un autre être vivant, pour s’y nourrir et s’y reproduire.
La toxoplasmose, parasitose cosmopolite par excellence, est une anthropozoonose due à un protozoaire : Toxoplasma gondii. La maladie reste le plus souvent latente, elle n’est patente que chez certains sujets non immunisés, les nouveaux-nés infectés in utero ou les immunodéprimés. Depuis les années 1980, la toxoplasmose est devenue un important problème de santé publique dans les régions tropicales à cause de sa gravité au cours de l’infection à VIH/Sida
Le paludisme, du latin paludis, « marais », aussi appelé malaria, est une maladie infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. Le parasite du paludisme est transmis lors de la piqûre par une femelle moustique du genre Anopheles, elle-même contaminée après avoir piqué un animal homéotherme impaludé. Le parasite infecte les cellules hépatiques de la victime puis circule dans le sang, en colonisant les hématies et en les détruisant
Le paludisme a diminué de près de moitié dans plus de 50 pays du- rant les 10 dernières années grâce à l’utilisation de moyens préventifs (moustiquaires imprégnées d’insecticide, aspersion intra-domicilaire) à large échelle et de traitement efficaces. La malaria à Plasmodium vivax peut occasionner, tout comme Plas- modium falciparum, des manifestations cliniques sévères et une morta- lité significative en zone d’endémie.
La gale est une parasitose hautement contagieuse, le plus souvent bénigne mais pour laquelle des retards de diagnostic et de prise en charge peuvent engendrer de nombreuses difficultés pour les patients et leur entourage. Suite à de nombreux signaux suggérant une recrudescence de la gale en France, nous avons effectué un état des lieux en regroupant les résultats de différentes études réalisées entre 2008 et 2010 par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et/ou les Cellules de l’InVS en région (Cire). Ces études incluent des enquêtes effectuées auprès des partenaires locaux (notamment les Directions départementales des affaires sanitaires et sociales (Ddass) et les Comités de lutte contre les infections nosocomiales (Clin)) complétées par des estimations de consommations de produits scabicides.
Dans les départements où le moustique Aèdes albopictus est présent, un dispositif de signalement des cas suspects et de confirmation biologique a été mis en place. Outre une vigilance accrue au niveau des Alpes-Maritimes, la conduite à tenir en cas de suspicion de cas de dengue ou de chikungunya demeure inchangée. Les outils de signalement et de prélèvement des cas suspects de dengue ou de chikungunya sont disponibles sur le site de l’Institut de veille sanitaire au lien suivant (rubrique « signalement des cas suspects de dengue dans les départements métropolitains avec implantation du moustique vecteur »)
Un deuxième cas autochtone de dengue en France métropolitaine a été confirmé le 18 septembre 2010 à Nice (Alpes-Maritimes). Il s’agit, pour l’instant, de cas situés dans une zone géographique bien circonscrite. Néanmoins, les services de l’Etat sont mobilisés afin de prévenir la dissémination du virus, qui seule pourrait être à l’origine d’une épidémie. Deux des patients, confirmés biologiquement, sont guéris et en bonne santé, une dizaine d’autres sont en attente des résultats biologiques. Les autorités sanitaires ont demandé aux personnes qui pensent être atteintes par le virus de se signaler rapidement auprès de leur médecin traitant.
La dengue est une maladie virale transmise par les moustiques du genre Aedes, qui se traduit par une forte fièvre accompagnée de maux de tête, de courbatures et d’une sensation de fatigue. Si dans la majorité des cas, il n’y a pas de complications, la maladie peut cependant évoluer vers des formes sévères (dengue hémorragique avec ou sans état de choc, atteintes viscérales). Il n’existe ni traitement préventif, ni traitement spécifique, ni vaccin.
Un premier cas autochtone de dengue en France métropolitaine a été confirmé le 10 septembre 2010 à Nice (Alpes-Maritimes). Il s’agit d’un cas isolé et aucun autre cas n’a été signalé à ce jour. Le patient est guéri et en bonne santé. Pour information, dans le cadre du dispositif de surveillance et de confirmation biologique accélérée mis en place dans les départements à risque (départements où le moustique Aedes Albopictus est présent : Alpes- Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, Corse du Sud, Haute-Corse et Alpes de Haute Provence (commune d’Entrevaux)) 108 cas importés de dengue ont été confirmés entre le 1er mai (date de début de la surveillance saisonnière) et le 10 septembre 2010.
L’épidémie de dengue et la prolifération dans le sud de la France du Moustique Tigre (Aedes albopictus) ont conduit le ministère de la santé et les ARS à produire et diffuser un dépliant d’information. Celui-ci donne des recommandations pour se protéger du moustique et éviter sa prolifération. Eliminer les endroits où l’eau peut stagner, changer l’eau des plantes, couvrir les réservoirs d’eau font partie des gestes quotidiens qui permettent d’éloigner des habitations ces insectes nuisibles.
"Les poux de tête ne causent pas toujours de démangeaisons. Ils se trouvent souvent chez les enfants qui fréquentent le milieu scolaire ou le milieu de garde, particulièrement au retour des vacances. Ils s’attaquent à tout le monde, les riches comme les pauvres. Ils aiment autant les cheveux propres que les cheveux sales. Ils se nourrissent de sang humain...
Les poux sont de petits insectes sans ailes, qui vivent dans les cheveux, les sourcils et les cils et se transmettent très facilement d’une tête à une autre. Les enfants, surtout entre 3 et 12 ans, se transmettent les poux plus que les adultes car ils se touchent beaucoup plus les uns des autres et partagent plus souvent leurs objets personnels. C’est pourquoi les écoles, les garderies et les camps de vacances sont des lieux propices à la transmission des poux.
N’importe qui, un jour, risque de découvrir la présence de ces petits parasites du cuir chevelu : les poux de tête. Il n’y a pas lieu de paniquer ni d’être embarrassé. La pédiculose - c’est le nom de cette infestation - survient chez des gens de tous âges et de tous les milieux socio-économiques, sans discrimination. L’infestation par les poux n’a rien à voir avec la fréquence des shampooings ni avec le degré de propreté de la maison où vit l’enfant ou l’adulte atteint de pédiculose. Le plus important est de bien comprendre la nature de cette infestation pour mieux la combattre et pour prévenir d’autres épisodes.
Contrairement à l’avis général, avoir des poux ne signifie pas avoir une maladie ! Tout comme les moustiques, les poux sont des insectes qui se nourrissent de sang. Et tout comme les piqûres de moustiques, celles des poux provoquent aussi des démangeaisons. Le pou est un phénomène très courant et, en fait, il n’y a rien de particulier à cela. Il ne rend pas malade, il n’est pas non plus nocif et vous pouvez vous en débarrasser. Il est tout au plus étrange et gênant d’avoir ces petites bêtes dans les cheveux. Encore une fois, le pou n’est pas synonyme de maladie.
Votre enfant a des poux ?
Qu’il s’agisse d’une dysenterie vraie ou d’une diarrhée, l’amibiase avec formes histolytica dans les selles impose un traitement d’attaque par les amœbicides tissulaires : métronidazole (Flagyl.â) ou ses dérivés, ou 2-déhydroémétine (Déhydroémétine.â). Ce traitement suffit presque toujours à obtenir une guérison clinique, rectoscopique et parasitologique complète de la phase aiguë. Les antibiotiques, les antidiarrhéiques, les adsorbants sont rarement utiles. En revanche, la prescription complémentaire d’amœbicides de contact est indispensable. On peut proposer le schéma suivant :
samedi 31 mai 2014 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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