ColitesMaladies, symptômes et pathologies |
La physiopathologie du syndrome du côlon irritable (SCI) n’est toujours pas élucidée. Son traitement reste basé sur la réassurance explicative et un contrôle des symptômes. Parmi les interventions pharmacothérapeutiques, les régimes et laxatifs de lest sont proposés pour leur effet favorable sur le transit, les antispasmodiques pour leur effet sur la motilité intestinale et les antidépresseurs souvent utilisés dans les douleurs chroniques.
Quelle est l’efficacité des antidépresseurs et des psychothérapies versus placebo sur les symptômes du syndrome du colon irritable de l’adulte. Cette méta-analyse apporte quelques arguments en faveur de l’efficacité des antidépresseurs tricycliques et ISRS dans la prise en charge des symptômes du syndrome du côlon irritable. Les recommandations actuelles de les envisager en deuxième ligne de traitement sont donc confirmées, avec davantage de preuves pour les imipraminiques. Pour les psychothérapies, le niveau de preuve d’efficacité est beaucoup plus faible et la pertinence clinique du bénéfice observé est discutable, mais nous ne disposons pas d’études de bonne qualité dans cette indication.
Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est un trouble fonctionnel intestinal dans lequel des douleurs abdominales ou un inconfort digestif sont associés à la défécation ou à une modification de la fréquence des selles. Un ballonnement, une distension abdominale et des troubles du transit intestinal sont également fréquemment associés. (Dans plusieurs langues, les termes « ballonnement » et « distension abdominale » sont équivalents)
On désigne par colon irritable un ensemble de symptômes chroniques, composé de maux de ventre et de perturbation des selles qui, bien que sans danger, peut s’avérer pénible au point d’affecter la qualité de vie des personnes atteintes. Contrairement à d’autres maladies intestinales (diverticulite, maladie de Crohn, colite ulcéreuse), le colon irritable est sans danger, et on n’y retrouve aucune anomalie de la muqueuse intestinale. Toutefois, il peut causer de l’inquiétude aux personnes atteintes.
Les troubles fonctionnels intestinaux sont-ils fréquents ?
Quelle différence entre colite et troubles fonctionnels intestinaux ?
Quels symptômes évoquent des troubles fonctionnels intestinaux ?
Qu’est-ce qu’une fausse diarrhée ?
Quels symptômes ne font pas partie des troubles fonctionnels intestinaux ?
L’examen clinique est-il typique dans les troubles fonctionnels intestinaux ?
Existe t-il des facteurs psychologiques liés aux troubles fonctionnels intestinaux ?
Quelle est l’évolution habituelle des troubles fonctionnels intestinaux ?
Pourquoi faire des examens dans les troubles fonctionnels intestinaux ?
L’analyse des selles est-elle utile dans les troubles fonctionnels intestinaux ?
Quel est le principes du traitement des troubles fonctionnels intestinaux ?
Quelle place pour les antispasmodiques dans les troubles fonctionnels intestinaux ?
Les troubles fonctionnels intestinaux (TFI), mieux connus sous le terme de « colopathie fonctionnelle » ou « syndrome du côlon irritable », sont attribués à un trouble de la sensibilité et de la motricité du côlon et touchent 15 à 20% de la population en France. Ils représentent la plus fréquente des affections intestinales et constitue donc un motif fréquent de consultation, non seulement auprès du gastro-entérologue, mais surtout auprès du médecin généraliste qui va jouer un rôle important dans la prise en charge de cette affection, tant sur le plan diagnostique et thérapeutique que sur le plan du suivi psychologique des patients qui en souffrent.
Le mot colite traduit des affections parfois très variées de cette partie du tube digestif.
La colite peut avoir 2 significations selon que l’on parle de colite aiguë ou chronique.
La colite aiguë possède diverses origines :
• Infectieuse (virale, bactérienne, champignon, parasite).
• Iatrogène (provoquée par des médicaments : laxatif irritant, antibiotiques).
• Radiothérapie (utilisation des rayons comme traitement).
• Problème circulatoire au niveau de la paroi intestinale, comme une diminution de l’arrivée du sang à ce niveau (ischémie).
Au Canada, un Canadien sur cinq, majoritairement des femmes, souffre du syndrome du côlon irritable (SCI). Découvrez comment réduire les symptômes de cette condition inconfortable tant sur le plan physique que sur le plan social.
mardi 12 mai 2015 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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