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Tout médecin (quel que soit sa spécialité ou son mode d’exercice) doit savoir reconnaître ce type de violences et être capable d’accueillir et d’orienter les victimes. Il est essentiel de ne pas agir seul mais de travailler en partenariat avec les services sociaux, l’école, la justice, la police et également avec les associations.
Différentes approches thérapeutiques sont recommandées pour la prise en charge de l’état de stress post-traumatique. Les directives et les preuves donnent des indications quant au choix de la démarche la plus adaptée. Mais qu’est-ce qui est vraiment utile ?
Parfois nommé « attaque cérébrale », l’accident vasculaire cérébral (AVC) correspond à l’obstruction ou à la rupture d’un vaisseau qui transporte le sang dans le cerveau. Il s’agit d’une urgence médicale absolue qui nécessite d’appeler le Samu (15É) ou le numéro d’urgence européen (112) pour une prise en charge immédiate. En France, on dénombre chaque année plus de 130 000 accidents vasculaires cérébraux, soit un toutes les quatre minutes. L’AVC représente la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) et la deuxième cause de mortalité (environ 10 % des décès).
La présente mission ministérielle porte sur la proposition par le Pr Pierre Carli, Président du Conseil national de l’urgence hospitalière (CNUH), de recommandations de bonnes pratiques facilitant l’hospitalisation des patients en provenance du service des urgences. Ces recommandations doivent concerner aussi bien les périodes de suractivité épisodiques (hôpital plein) que l’activité habituelle de l’établissement. Les recommandations doivent être partagées avec des représentants de l’ensemble de la communauté hospitalière. Cette demande s’inscrit dans le cadre d’un objectif national permettant de diminuer le temps d’attente aux urgences en améliorant l’aval.
Objectifs
Optimiser le transfert des femmes enceintes dans l’urgence vers et entre les établissements des réseaux périnatals avec un objectif de sécurité et d’humanisation. Favoriser la coordination entre les professionnels des réseaux périnatals : obstétriciens, urgentistes, anesthésistes, pédiatres, sages-femmes, etc. Mettre en place des outils permettant d’évaluer les différents aspects de la qualité des transferts des femmes enceintes au sein d’un réseau périnatal.
Un AVC ou accident vasculaire cérébral, communément appelé « attaque cérébrale », est une perte soudaine de la fonction du cerveau. Il est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l’intérieur du cerveau. L’arrêt de la circulation du sang ne permet plus un apport suffisant en oxygène et en éléments nutritifs. Cela entraîne la mort des cellules cérébrales, au niveau de la zone du cerveau touchée.
Le syndrome coronaire aigu (SCA) est une urgence vitale. Si le patient lui-même n’a pas appelé le Samu - Centre 15, la suspicion d’un SCA peut suffire au praticien (généraliste ou spécialiste) pour décider l’hospitalisation immédiate sur la base de l’interrogatoire et de l’examen clinique (et de l’ECG, s’il peut être fait). Il n’y a donc pas lieu de prescrire un dosage des marqueurs biologiques de nécrose myocardique.
Le surdosage de paracétamol est l’une des intoxications médicamen- teuses les plus fréquentes. Autant dans le but suicidaire que thérapeutique (doses suprathérapeutiques) cette intoxication peut avoir des conséquences graves à potentiellement fatales, surtout l’insuffisance hépatique fulminante. Le diagnostic rapide d’un effet potentiellement toxique, les connaissances sur le diagnostic et ses limites sont déterminants pour un traitement aussi adéquat que différencié. Après un surdosage aigu unique, une décision thérapeutique est possible de manière fiable avec le nomogramme de Rumack-Matthew. La N-acétylcystéine est un antidote bien établi qui abaisse très nettement la morbidité et la mortalité.
La présence de la bactérie Listeria monocytogenes à un taux important a été mise en évidence dans le cadre d’un contrôle officiel chez un producteur sur du carpaccio de saumon, de saumon fumé et de saumon mariné. Ces produits, dont les dates limites de consommation vont jusqu’au 13 octobre 2010, ont été commercialisés sur le territoire national en magasins ou servis en restauration commerciale, notamment dans les enseignes Léon de Bruxelles, Disneyland Paris et pizza Pino, à partir du 20 septembre. Les lots de ces produits ont fait l’objet d’un retrait et d’un rappel du marché ainsi que d’une information des consommateurs par affichettes dès le 5 octobre,
Depuis la mi-septembre 2010, 14 cas d’intoxications liées à la consommation d’amanites phalloïdes ont été recensés par les centres antipoison, auxquels s’ajoutent 10 cas graves d’intoxication à d’autres champignons. Les conséquences sur la santé en ont été graves : troubles digestifs sévères, atteintes du foie ayant pu nécessiter une greffe. Ces intoxications ont conduit à des hospitalisations, pour la moitié d’entre elles en réanimation. Une personne est décédée.
Une note de l’Agence régionale de Santé (ARS) d’Ile-de-France prône la réduction du nombre de blocs opératoires de nuit à un seul par département, mais son directeur général Claude Evin a indiqué à l’AFP que "rien n’(était) arrêté" et que la "concertation" se poursuivait. "Un seul bloc opératoire devrait être ouvert pendant 24 heures dans chaque département" d’Ile-de-France contre six à onze actuellement, car ils "tournent au ralenti", selon ce document dévoilé dimanche par Le Parisien.
Un nombre croissant de collectivités ou de grands services publics - comme la SNCF - installent des défibrillateurs dans les lieux publics. Un arrêté du ministère de la Santé met sur pied une initiation à leur utilisation. Chaque année, les accidents cardiaques provoquent environ 50.000 décès. Une partie d’entre eux pourrait être évitée par une intervention immédiate, en attendant l’arrivée des secours (pompiers, Samu...). L’utilisation de défibrillateurs automatisés externes (DAE) - couramment appelés défibrillateurs cardiaques - permet ainsi de multiplier par quatre ou cinq les chances de survie.
Tout syndrome infectieux (fièvre, frissons, myalgies, céphalées, troubles digestifs) survenant dans les jours ou semaines suivant le retour d’un pays ou P. falciparum est présent, doit faire penser au diagnostic d’accès palustre.
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont des conséquences très importantes en termes de décès et de han- dicap. Des progrès importants ont été réalisés en prévention secondaire. On peut également améliorer le traitement de l’AVC à la phase aiguë. En 1996, la FDA a admis l’Alteplase® ou rt-PA comme traitement efficace et sûr de l’AVC s’il est administré dans les 3 heures qui suivent l’installation du déficit. Plus de 10 ans plus tard, ce traitement est encore sous-utilisé, principalement en raison, d’une part, d’une mauvaise connais- sance dans la population des symptômes de l’AVC et de leurs conséquences, et, d’autre part, d’une prise en charge par les services d’urgence mal adaptée.
Pour la 7ème année consécutive le Conseil national de l’Ordre des médecins a entrepris une enquête nationale sur la permanence des soins, assurée par les médecins généralistes et les modalités de son organisation. L’enquête 2010 démontre une nouvelle fois que les médecins continuent à assumer vis-à-vis de la population leurs responsabilités professionnelles sur l’ensemble du territoire national. L’érosion du volontariat est pourtant là et constituera un défi pour les Agences Régionales de Santé (ARS).
L’urgence neuro-méningée requiert un traitement urgent et ne doit pas être méconnue. Elle concerne la méningo-encéphalite herpétique, la méningite purulente (20% de décès à la phase aigue) et l’hémorragie méningée. Doute sur PL = PL
Le tétanos est une toxi-infection aiguë grave, non contagieuse, souvent mortelle liée à Clostridium tetani (Blettery B et al., EMC 2007). Cette bactérie est ubiquitaire, tellurique et commensale du tube digestif de certaines espèces animales. Elle persiste dans les déjections animales et dans le sol sous forme sporulée, forme très résistante. Cette source étant présentée comme « tellurique et inépuisable », l’éradication du tétanos est ainsi considérée comme impossible
Les traumatismes graves représentent un problème majeur de santé publique, au plan national et international. Avec 48 000 décès par an en France, ils sont la troisième cause de décès tous âges confondus et la première cause de décès des sujets de moins de 40 ans
Un examen d’imagerie, quel qu’il soit, n’est indiqué qu’après un bilan clinique permettant une prise de décision argumentée. La radio du thorax est très largement utilisée dans l’exploration de nombreuses pathologies touchant le thorax et son contenu. Sa place dans la stratégie diagnostique a cependant diminué avec l’évolution des techniques d’imagerie. La Haute Autorité de Santé (HAS) a évalué et mis à jour ses anciennes indications. Ce faisant, un certain nombre de « non-indications » sont apparues.
La pancréatite aiguë (PA) est une affection parfois grave, nécessitant une prise en charge multidisciplinaire impliquant gastro-entérologues, chirurgiens, réanimateurs, anesthésistes, radiologues, urgentistes et biologistes. Chaque étape de sa prise en charge (diagnostic positif, choix des examens d’imagerie, diagnostic étiologique, appréciation de la gravité, place de l’antibiothérapie prophylactique, conduite à tenir devant la nécrose stérile ou infectée) est l’objet de controverses. Sur de nombreux points de litige, des études, souvent randomisées, sont maintenant disponibles. Il paraissait opportun d’essayer de dégager un consensus sur les pratiques recommandables en matière de prise en charge de la PA.
L’article explique et compare les différents traitements de la pancréatite aiguë. Généralement, une pancréatite aiguë sévère requiert une prise en charge dans une unité de soins intensifs médicaux. Une intervention chirurgicale est indiquée en cas de nécrose infectée ou de complications sévères. Le rôle des antiprotéases et des antagonistes des cytokines reste controversé.
La pancréatite aiguë est une inflammation aiguë du pancréas qui a de nombreuses causes. L’incidence varie entre 5 et 50 pour 100 000 habitants avec une moyenne à 30 pour 100 000 chez l’homme et de 20 pour 100 000 habitants chez la femme. Il existe deux formes de pancréatite aiguë : la pancréatite aiguë bénigne, dite oedémateuse, et la pancréatite aiguë nécrosante, potentiellement grave. La migration d’un calcul biliaire dans le cholédoque ou une consommation chronique et prolongée d’alcool, représentent au total 80 % des causes. ]
Le diagnostic positif de la pancréatite aiguë associe au moins deux facteurs caractéristiques : douleur abdominale évocatrice et/ou élévation des enzymes pancréatiques et/ou examens morphologiques (...) En 2009, la HAS préconise de ne plus doser l’amylasémie, seule la lipasémie doit être dosée pour le diagnostic biologique de la pancréatite aiguë
Les conditions neuroanatomiques de la perception de la douleur dans la cavité abdominale permettent d’attribuer les douleurs viscérales à l’abdomen haut, moyen ou bas, ce qui correspond aux territoires vasculaires des organes intra-abdominaux.
L’accident vasculaire cérébrale (AVC) est une maladie grave, elle est la première cause de handicap en France et peut toucher des individus de tous âges. Il est fondamental de connaitre les signes de l’attaque cérébrale pour agir dans les plus brefs délais. Prévenir l’AVC, c’est identifier et traiter les facteurs de risque de cette maladie.
A compter du 23 juillet, les médecins libéraux seront en première ligne pour la prise en charge de la grippe porcine. « La Cellule interministérielle de crise (CIC) a décidé de confirmer la prise en charge des malades par le secteur ambulatoire c’est-à-dire par la médecine libérale. C’est une des mesures qui étaientprévues dans le plan de lutte contre la pandémie grippale », a indiqué mercredi Brice Hortefeux, le ministrede l’Intérieur. « Les médecins généralistes seront au centre du dispositif », a souligné aussi Roselyne Bachelot. « Le SAMU-centre 15 reste en place », mais il est destiné à prendre en charge « les cas graves et les enfants de moins d’un an », a précisé la ministre de la Santé.
des liens vers les principaux CAP français
Les centres Antipoison sont des centres d’information sur les risques toxiques de tous les produits existants, médicamenteux, industriels et naturels. Ils ont un rôle d’information auprès des professionnels de santé et du public et apportent une aide par téléphone au diagnostic, à la prise en charge et au traitement des intoxications.
Ce guide, élaboré et rédigé par la commission “Anesthésiologie - Soins intensifs” en 2001 a été réactualisé et validé par le Comité Stratégique de l’OMéDIT le 27 janvier 2009. Il répond à l’un des objectifs de l’OMéDIT : “Promouvoir la sécurité et la qualité des prescriptions”. Il a pour but de définir : Quel antidote, pour quelle intoxication ? Qui peut approvisionner ? Comment et dans quel délai peut-on s’en procurer ?
Des inquiétudes ont été exprimées quant à l’innocuité des produits contre la toux et le rhume offerts en vente libre (non prescrits) pour les enfants. Santé Canada publie à l’intention des consommateurs des recommandations sur l’usage approprié de ces produits, y compris des médicaments et des produits de santé naturels, en particulier chez les enfants de moins de deux (2) ans. Santé Canada a été informé d’effets indésirables menaçant le pronostic vital - incluant des surdoses accidentelles - qui ont été associés à l’usage de ces produits chez les enfants de moins de deux ans.
On appelle appendicite une inflammation soudaine ou un gonflement de l’appendice. L’appendice est une structure en forme de tube qui part de l’endroit où le gros intestin (le colon) commence. Il est de la taille d’un crayon et est généralement long d’environ 7 cm (4 pouces). Pendant de nombreuses années, les scientifiques n’étaient pas certains de la fonction de l’appendice dans le corps. Maintenant, nous savons qu’il aide à la fabrication des immunoglobulines
Dans ce contexte, en cas de prescription par téléphone, certaines spécificités de la régulation médicale doivent être prises en compte : · le médecin ne connaît pas le patient ; · l’appelant peut ne pas être le patient ; · le médecin prescripteur ne peut pas procéder à un examen physique ; · la prescription par téléphone peut être envisagée en cas de classification de degré d’urgence R3 ou R41. Après l’examen de la situation et l’analyse de l’état du patient avec les informations dont il dispose par téléphone, le médecin régulateur identifie le niveau de gravité de l’urgence. En fonction de ce niveau de gravité, il prend la décision de déclencher ou pas une intervention médicale par les moyens les plus appropriés. S’il décide de ne pas déclencher de moyen, le médecin régulateur apprécie alors la nécessité ou non d’une prescription médicamenteuse par téléphone. En cas de doute, celui-ci doit bénéficier au patient.
Jusqu’à récemment, les recherches sur la crise cardiaque ont porté principalement sur les hommes. Cependant, des études récentes révèlent que les femmes présentent certains symptômes différents de ceux des hommes lors d’une crise cardiaque. Trop souvent, les signes d’une crise cardiaque passent inaperçus chez les femmes ; de fait, les femmes, leurs proches et même leur médecin ne les reconnaissent pas dans bien des cas. Souvent, les femmes attribuent leurs symptômes à un autre problème de santé ou aux effets secondaires d’un médicament ou elles pensent qu’ils disparaîtront tout seuls. Par conséquent, les femmes n’obtiennent pas toujours les soins dont elles ont besoin pour prévenir les complications découlant d’une crise cardiaque et la mort.
Que se passe-t-il à l’hôpital ou dans l’ambulance du SAMU ?
Avec l’interprétation de l’électrocardiogramme, on peut savoir si les artères doivent être débouchées ou non. Si les artères ne sont pas complètement obstruées, un traitement médicamenteux suffit.- En revanche, si les artères sont totalement bouchées, deux possibilités existent pour les déboucher soit par un traitement chimique (la fibrinolyse) soit par un dispositif mécanique (l’angioplastie).
Vos artères transportent du sang, de l’oxygène et des nutriments vers votre cœur et le reste de votre corps. La crise cardiaque survient quand une artère du coeur (aussi appelée « artère coronaire ») se trouve soudainement fermée ou bloquée par un caillot de sang.
Même si la fermeture se produit soudainement, elle résulte souvent d’un dépôt de plaque qui s’est formé dans les artères au fil du temps. On appelle ce processus athérosclérose ou durcissement des artères. Quand l’artère se ferme, l’apport du cœur en sang et en oxygène baisse de façon soudaine et prononcée. Le manque d’oxygène cause des dommages au coeur.
En France, chaque année, 100 000 à 150 000 nouveaux cas d’infarctus du myocarde sont à l’origine de nombreux décès et d’invalidités durables. Il faut tout faire pour prévenir cet accident cardiaque, mais aussi agir très vite lorsqu’il survient.
La crise aiguë hypertensive est une élévation brutale de la pression artérielle au delà des chiffres tensionnels communément admis par l’OMS, c’est à dire 160/95 mmHg chez l’adulte. Le niveau des chiffres tensionnels ne suffit pas à définir la crise aiguë hypertensive, c’est la rapidité d’installation en fonction du niveau de pression artérielle habituelle qui expose aux risques de souffrance viscérale. En effet, c’est l’association à une situation clinique préoccupante qui définit l’urgence hypertensive.
Consensus, Recommandations, Textes d’Expert
Le CFAR est l’organisme agréé par la Haute Autorité de Santé (HAS) pour l’Accréditation des médecins anesthésistes-réanimateurs.
La SFAR Société Française d’Anesthésie et de Réanimation, est une association selon la loi 1901, reconnue d’utilité publique. Elle a pour but l’étude, l’avancement et l’enseignement de l’anesthésie et de la réanimation.
L’Hôpital de Chamonix, reconstruit en 1994, a pour vocation l’accueil et le traitement des pathologies traumatiques et médicales de montagne. Sa spécialisation chirurgicale est la chirurgie osseuse. Sa situation privilégiée lui permet de soutenir de nombreux protocoles d’étude et de recherche, en particulier épidémiologiques.
Les centres Antipoison sont des centres d’information sur les risques toxiques de tous les produits existants, médicamenteux, industriels et naturels. Ils ont un rôle d’information auprès des professionnels de santé et du public et apportent une aide par téléphone au diagnostic, à la prise en charge et au traitement des intoxications.
...Le 20 juin 1966, le Docteur LASCAR, médecin généraliste à Paris, créait SOS MÉDECINS suite à un fait tragique. Un de ses patients, décède d’une crise cardiaque, faute d’avoir pu joindre un médecin un samedi après-midi.
Ce site se propose de vous informer sur les missions et activités du Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU) de PARIS, Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP).
Les urgences évidentes sont des situations où le témoin peut voir du premier coup d’œil que la personne risque de mourir. L’action doit être immédiate : après la protection, avant d’examiner la personne et avant de passer l’appel.
Voir aussi : Service d’aide médicale urgente
Élaboré par le comité quadripartite associant les représentants des structures de médecine d’urgence et des services d’incendie et de secours, la DDSC et la DHOS
L’embolie pulmonaire est la troisième cause de mortalité d’origine cardiovasculaire en Amérique du Nord. Elle constitue donc un grave problème de santé publique, de même qu’un grand défi diagnostique pour les médecins. Les signes cliniques de l’embolie pulmonaire sont polymorphes, associés de diverses façons et variables tandis qu’aucun n’est vraiment propre à la maladie. Les symptômes peuvent également être masqués par les signes caractéristiques de maladies préexistantes.
L’embolie pulmonaire est une pathologie fréquente, dont les facteurs de risque acquis ou héréditaires sont bien connus. Initialement, le diagnostic se base sur une suspicion clinique (score de Genève révisé). Les examens sanguins à but diagnostique (gazométrie, D-dimères, ECG) ou pronostique (BNP, troponine) permettent d’étayer le bilan. Les D-dimères négatifs permettent d’écarter une embolie pulmonaire dans les classes de suspicion basse ou intermédiaire. L’angio-CT thoracique est l’examen de choix en cas de D-dimères positifs ou de haute probabilité clinique. La scintigraphie sera préférée en cas d’allergie à l’iode ou d’insuffisance rénale. Finalement, les recommandations internationales définissent quel patient ayant une embolie pulmonaire doit bénéficier d’un bilan hématologique ou d’une recherche de néoplasie.
Déterminer si l’angiographie pulmonaire par tomographie axiale (angio-TDM pulmonaire) peut être considérée comme une solution de rechange sécuritaire à la scintigraphie pulmonaire de ventilationperfusion (scintigraphie V/Q) pour exclure le diagnostic d’embolie pulmonaire chez des patients symptomatiques.
Lorsque j’attendais ma petite fille à la sortie de l’école, j’ai eu l’impression que ma jambe droite allait éclater, cela m’a angoissé, alors je suis allée voir mon médecin généraliste qui m’a orienté vers un médecin spécialiste des veines ; celui-ci a examiné mes jambes et m’a fait un écho-Doppler veineux. Il m’a dit que je faisais une phlébite surale.
La présence d’au moins un des critères suivants d’état de choc suffit à affirmer une EP grave :
Occlusion aiguë de l’artère pulmonaire ou de ses branches par un caillot fibrino-cruorique migré d’une veine thrombosée, en général des membres inférieurs. La fréquence est, en France, d’environ 100 000 par an avec 20 000 décès. Le nombre de thromboses veineuses profondes est estimé environ à 600 000 par an.
En l’an 2000, le service des urgences médicales de l’hôpital Louis Mourier a enregistré 10 000 passages. Cette suspicion concernait un patient âgé (> 60 ans) dans 75 % des cas. Cette prépondérance de patients "seniors" reflète la structure de la démographie française (17 % de la population est âgée de plus de 65 ans) et celles du bassin de vie desservi par l’hôpital (65 000 personnes âgées de plus de 65 ans).
L ’incidence de l’embolie pulmonaire est de 60 à 70 cas par 100 000 individus. Il y a donc plus de 4 000 cas d’embolie pulmonaire par année, au Québec seulement. La mortalité globale attribuable à l’embolie pulmonaire est de 3 à 12 % et est largement influencée par la présence d’une dysfonction cardiaque droite lors du diagnostic
Le pronostic des Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) demeure, actuellement en France, sévère avec 50.000 décès par an. Parmi les survivants, plus de la moitié présentent des séquelles, physiques, cognitives ou psychologiques.
Il existe peu de pathologies dont l’étendue des gravités est aussi large que celle des brûlures. Rien de comparable, en effet, entre la petite brûlure domestique à laquelle personne n’échappe au cours de sa vie et la brûlure profonde qui atteint la quasi totalité du revêtement cutané et qui représente un des traumatismes les plus lourds auxquels il est possible d’être confronté. Si, dans les cas extrêmes, l’évaluation de la gravité ne pose aucun problème, il n’en est pas de même en ce qui concerne les brûlures de gravité intermédiaire. Pourtant, pour ces dernières, un diagnostic précis de la gravité est absolument déterminant : il faut non seulement savoir reconnaître la brûlure qui risque d’entraîner des perturbations de l’homéostasie et qui nécessite donc des traitements en urgence et une hospitalisation, mais aussi distinguer celle qui peut être responsable de la formation d’une cicatrice et qui impose la consultation d’un spécialiste brûlologue.
Les brûlures réalisent des atteintes traumatiques aiguës fréquentes, puisqu’on dénombre plus de 300000 brûlures en France, dont 3000 graves, nécessitant une hospitalisation. 300 décès sont à déplorer dans cette population. La cicatrisation des brûlures est fortement dépendante d’un certain nombre de facteurs intriqués, l’extension de l’atteinte, la profondeur, l’âge du patient, la qualité de la réanimation, la qualité du traitement local.
Le poële à pétrole est revenu fréquemment comme cause de brûlures chez les petits enfants au cours de ces dernières années. Ceci a été constaté dans le Service des Brûlés, et il a donc été décidé d’évaluer plus précisément ce problème.
Les premières 24 heures d’un brûlé engagent toute l’évolution future. Elles ne concernent que partiellement le centre de traitement des brûlés, le malade séjournant dans un hôpital général en attendant une évacuation. La prise en charge de ce malade très grave doit donc être bien connue de tous les spécialistes de l’urgence. Les limites du sauvetage du brûlé grave ont été repoussées très bien, elles exigent une chaîne de réanimation sans faille.
Les brûlures sont des agressions cutanées fréquentes de gravité variable. Leur prise en charge doit commencer par une appréciation précise de leur gravité, en évaluant leur étendue et leur profondeur. Le pronostic vital du patient est engagé dès que la surface brûlée dépasse 20% de la surface corporelle chez l’adulte et 10% chez l’enfant. Elles nécessitent alors des soins initiaux, mais surtout une prise en charge rapide en milieu de réanimation, si possible en réanimation chirurgicale spécialisée dans le traitement des brûlés.
Les brûlures peuvent être causés par des agents thermiques, électriques ou chimiques. Près de 70% des brûlures sont domestiques ; 90% ont une origine thermique et sont en rapport avec l’exposition à une flamme ou un liquide chaud. Dans 2/3 des cas, le brûlé est un adulte jeune ; dans 15% des cas un enfant.
La brûlure crée une perte de substance cutanée ; cette rupture de la barrière doit être réparée aussi rapidement que possible car son rôle de protection contre l’infection et contre la perte de liquides intra-corporels n’est plus assurée. Cette réparation peut être effectuée spontanément par l’organisme : la membrane basale périphérique à la plaie peut spontanément générer de l’épiderme et combler peu à peu la perte de substance. Cela se fera au prix d’une cicatrice rétractile en une période de cicatrisation d’autant plus grande que la plaie est importante. La greffe de peau mince assurera une couverture de bien meilleure qualité en quelques jours de cicatrisation.
On décompte en France, trois cents brûlures par cent mille habitants par an. C’est donc près de cent cinquante mille personnes qui sont brûlées chaque année en France. Une sur vingt nécessitera une hospitalisation. L’intervention des Sapeurs-Pompiers pour brûlure récente, s’inscrit dans ce constat chiffré. Reconnaître la brûlure grave, mettre en oeuvre précocement le traitement spécifique, savoir décrire des critères objectifs au Centre 15 pour obtenir une médicalisation sont les enjeux d’une intervention souvent complexe.
Très fréquente, la brûlure superficielle peu étendue ne nécessite qu’un traitement par topiques locaux. Etendue cette atteinte plus ou moins profonde du recouvrement cutané peut mettre en jeu le pronostic vital. Un diagnostic précoce et un traitement rapidement entrepris sauvegarderont le pronostic et minimiseront la rançon cicatricielle et fonctionnelle.
L’appendicite est une infection de l’appendice. Selon l’American Academy of Family Physicians, elle touche 7 pour cent des Américains et est la principale cause de chirurgie d’urgence chez les enfants. Ce sont les jeunes entre 11 et 20 ans qui sont le plus souvent touchés. Les enfants des familles où il y a déjà eu des cas d’appendicite, notamment les garçons, courent plus de risques de souffrir d’une appendicite. Par ailleurs, la plupart des cas se manifestent à l’hiver, entre les mois d’octobre et mai.
L’appendice est un petit organe creux, de forme allongée, situé dans le ventre, en bas et à droite. Cet organe est rattaché à l’intestin, avec lequel il communique. On ne connaît pas sa fonction, et rien de grave ne se produit quand on l’enlève. L’appendicite est une inflammation de cet organe. Elle peut survenir à tout âge, mais on la retrouve surtout entre 10 ans et 30 ans. On estime qu’environ 1 personne sur 13 souffrira de l’appendicite au cours de sa vie, soit environ 7,5 % de la population.
L’appendice est un organe lymphoïde, équivalent d’un ganglion, appendu (d’où son nom) à la base de la partie droite du gros intestin (ou colon). Il peut s’infecter, généralement du fait d’une obstruction, donnant lieu à une appendicite aiguë. Elle se traduit souvent par l’association d’une fièvre et de douleurs de la partie droite et basse du ventre. Assez fréquemment, les signes sont peu nets, rendant le diagnostic parfois difficile. D’autant que nous ne disposons toujours pas d’examens (radio, échographie, analyses sanguines) qui permettraient d’affirmer que l’appendice est sain, ou au contraire malade. Chaque cas est donc particulier et votre médecin a pu vous expliquer le vôtre. Toutes les appendicites doivent être opérées : I’opération est le seul traitement qui s’oppose, avec certitude, à la diffusion de l’infection.
L’appréciation clinique par un chirurgien expérimenté reste l’approche diagnostique la plus importante. L’imagerie par échographie ou tomographie computérisée peut contribuer de manière significative au diagnostic dans certaines situations peu claires. Même avec l’aide d’une imagerie complémentaire, 5% des appendicectomies sont effectuées sans signe d’inflammation à l’examen histopathologique. Aucun avantage évident de la laparoscopie n’a pu être définitivement démontré dans le traitement de l’appendicite.
Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, les éléments qui, lorsqu’ils sont associés, permettent de surseoir à l’appendicectomie sont :
l’absence de réaction pariétale à la palpation abdominale, l’absence de température supérieure ou égale à 38°, l’absence d’hyperleucocytose supérieure à 10 000 éléments/mL.
Un nouvel examen clinique, à domicile ou en hospitalisation, est souhaitable dans les 6 à 12 heures suivantes. Si des médicaments ont été prescrits (antispasmodiques, antalgiques), ils ne doivent pas être renouvelés avant un nouvel examen clinique effectué au terme de leur délai d’efficacité thérapeutique. Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, l’antibiothérapie n’a pas à être utilisée comme test thérapeutique.
Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, les éléments qui, lorsqu’ils sont associés, permettent de surseoir à l’appendicectomie sont :
l’absence de réaction pariétale à la palpation abdominale, l’absence de température supérieure ou égale à 38°, l’absence d’hyperleucocytose supérieure à 10 000 éléments/mL.
Un nouvel examen clinique, à domicile ou en hospitalisation, est souhaitable dans les 6 à 12 heures suivantes. Si des médicaments ont été prescrits (antispasmodiques, antalgiques), ils ne doivent pas être renouvelés avant un nouvel examen clinique effectué au terme de leur délai d’efficacité thérapeutique. Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, l’antibiothérapie n’a pas à être utilisée comme test thérapeutique.
jeudi 17 mars 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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