AppendiciteMaladies, symptômes et pathologies |
Le diagnostic de l’appendicite est fréquent mais il reste difficile en raison du polymorphisme des symptômes, de l’absence de parallélisme anatomo-clinique et du caractère imprévisible de son évolution. Le risque principal d’une appendicite est l’évolution vers la perforation puis la péritonite généralisée qui met en jeu le pronostic vital : la mortalité est de 0,1% dans les formes non compliquées, elle est de 1,5 à 5% en cas de perforation appendiculaire. Le pronostic est directement lié à la précocité du diagnostic et du traitement.
On appelle appendicite une inflammation soudaine ou un gonflement de l’appendice. L’appendice est une structure en forme de tube qui part de l’endroit où le gros intestin (le colon) commence. Il est de la taille d’un crayon et est généralement long d’environ 7 cm (4 pouces). Pendant de nombreuses années, les scientifiques n’étaient pas certains de la fonction de l’appendice dans le corps. Maintenant, nous savons qu’il aide à la fabrication des immunoglobulines
L’appendicite est une infection de l’appendice. Selon l’American Academy of Family Physicians, elle touche 7 pour cent des Américains et est la principale cause de chirurgie d’urgence chez les enfants. Ce sont les jeunes entre 11 et 20 ans qui sont le plus souvent touchés. Les enfants des familles où il y a déjà eu des cas d’appendicite, notamment les garçons, courent plus de risques de souffrir d’une appendicite. Par ailleurs, la plupart des cas se manifestent à l’hiver, entre les mois d’octobre et mai.
L’appendice est un petit organe creux, de forme allongée, situé dans le ventre, en bas et à droite. Cet organe est rattaché à l’intestin, avec lequel il communique. On ne connaît pas sa fonction, et rien de grave ne se produit quand on l’enlève. L’appendicite est une inflammation de cet organe. Elle peut survenir à tout âge, mais on la retrouve surtout entre 10 ans et 30 ans. On estime qu’environ 1 personne sur 13 souffrira de l’appendicite au cours de sa vie, soit environ 7,5 % de la population.
L’appendice est un organe lymphoïde, équivalent d’un ganglion, appendu (d’où son nom) à la base de la partie droite du gros intestin (ou colon). Il peut s’infecter, généralement du fait d’une obstruction, donnant lieu à une appendicite aiguë. Elle se traduit souvent par l’association d’une fièvre et de douleurs de la partie droite et basse du ventre. Assez fréquemment, les signes sont peu nets, rendant le diagnostic parfois difficile. D’autant que nous ne disposons toujours pas d’examens (radio, échographie, analyses sanguines) qui permettraient d’affirmer que l’appendice est sain, ou au contraire malade. Chaque cas est donc particulier et votre médecin a pu vous expliquer le vôtre. Toutes les appendicites doivent être opérées : I’opération est le seul traitement qui s’oppose, avec certitude, à la diffusion de l’infection.
L’appréciation clinique par un chirurgien expérimenté reste l’approche diagnostique la plus importante. L’imagerie par échographie ou tomographie computérisée peut contribuer de manière significative au diagnostic dans certaines situations peu claires. Même avec l’aide d’une imagerie complémentaire, 5% des appendicectomies sont effectuées sans signe d’inflammation à l’examen histopathologique. Aucun avantage évident de la laparoscopie n’a pu être définitivement démontré dans le traitement de l’appendicite.
Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, les éléments qui, lorsqu’ils sont associés, permettent de surseoir à l’appendicectomie sont :
l’absence de réaction pariétale à la palpation abdominale, l’absence de température supérieure ou égale à 38°, l’absence d’hyperleucocytose supérieure à 10 000 éléments/mL.
Un nouvel examen clinique, à domicile ou en hospitalisation, est souhaitable dans les 6 à 12 heures suivantes. Si des médicaments ont été prescrits (antispasmodiques, antalgiques), ils ne doivent pas être renouvelés avant un nouvel examen clinique effectué au terme de leur délai d’efficacité thérapeutique. Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, l’antibiothérapie n’a pas à être utilisée comme test thérapeutique.
Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, les éléments qui, lorsqu’ils sont associés, permettent de surseoir à l’appendicectomie sont :
l’absence de réaction pariétale à la palpation abdominale, l’absence de température supérieure ou égale à 38°, l’absence d’hyperleucocytose supérieure à 10 000 éléments/mL.
Un nouvel examen clinique, à domicile ou en hospitalisation, est souhaitable dans les 6 à 12 heures suivantes. Si des médicaments ont été prescrits (antispasmodiques, antalgiques), ils ne doivent pas être renouvelés avant un nouvel examen clinique effectué au terme de leur délai d’efficacité thérapeutique. Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, l’antibiothérapie n’a pas à être utilisée comme test thérapeutique.
mardi 15 mars 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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