ZonaMaladies, symptômes et pathologies |
Le zona est une pathologie fréquente qui touche particulièrement les personnes à l’âge adulte. Le risque de survenue et de persistance des douleurs post-zostériennes (DPZ) est fortement lié à l’âge et aux comorbidités ayant comme conséquence un important « fardeau » chez les personnes âgées altérant considérablement la qualité de vie. Le vaccin Zostavax®, vaccin vivant atténué, dispose d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne.
Aussi appelées douleurs neuropathiques, les douleurs neurogènes sont consécutives à une lésion du système nerveux. La lésion peut être d’un nerf périphérique ou d’une région de la moelle épinière ou du cerveau. Elle conduit à une diminution des influx (on parle de désafférentation) de la région douloureuse. Le caractère neurogène d’une douleur est suggérée cliniquement par la présence associée de sensations anormales non douloureuses (paresthésies, dysesthésies) et de la présence de déficits neurologiques variables (parésie ou paralysie, déficit sensoriel, troubles cognitifs). Les paresthésies sont des sensations anormales comme des picotements, fourmillements ou sensations d’engourdissement. Les dysesthésies correspondent aux même type de sensations mais ont en plus un caractère nettement désagréable. L’hyperalgésie désigne des douleurs déclenchées par des stimulations tactiles légères. Un exemple typique en serait la douleur fulgurante provoquée par le frottement du drap sur une région de peau bien après cicatrisation des vésicules d’un zona (douleur post-zostérienne). Ces douleurs tardives correspondent à la lésion du nerf périphérique par le virus du zona.
... Les principales molécules utilisées, outre les antalgiques usuels, sont l’amitriptyline (Laroxyl® Elavil®), la gabapentine (Neurontin®) et la carbamazépine (Tegretol®). L’amitriptyline entraine une diminution de moitié de l’intensité des douleurs chez 50% des patients, avec une moindre fréquence des paroxysmes douloureux... Il existe aussi des traitements faisant appel à des techniques physiques, comme la neurostimulation transcutanée, ou l’injection intrathécale hebdomadaire de méthylprednisolone + lidocaïne.
Le vaccin de la varicelle connu depuis 1970 (souche Oka V) est efficace et bien toléré. Deux nouveaux vaccins contenant la même souche sont le vaccin quadruple rougeole-rubéole-oreillons-varicelle (ProQuad ®) et le vaccin du zona pour les personnes de plus de 60 ans (Zostavax ®). La politique vaccinale de la varicelle reste controversée, partagée entre vaccination sélective et généralisée. Les États-Unis ont instauré une vaccination universelle en 1995.
Les infections dues au virus de la varicelle-zoster (VZV) sont souvent associées à une morbidité substantielle. Leurs diagnostic et prise en charge sont complexes, en particulier chez l’hôte immunocompromis et durant la grossesse. Les présentes recommandations ont été établies par un groupe multidisciplinaire de spécialistes et adoptées par de nombreuses sociétés médicales suisses impliquées dans la prise en charge médicale de tels patients (voir remarque à la fin). Le but de ces directives consiste à améliorer les soins aux patients concernés et à réduire l’incidence des complications.
Après la guérison d’une varicelle, le virus zona-varicelle (VZV) reste « endormi » à la racine des nerfs. Des années plus tard, il peut se réactiver et entraîner l’apparition d’un zona. Le virus se multiplie alors et longe une fibre nerveuse pour provoquer une éruption cutanée ou rendre une muqueuse douloureuse au niveau des terminaisons nerveuses
Les deux vaccins contre la varicelle disponibles en France sont des vaccins vivants atténués et dérivés de la souche Oka, utilisée au Japon depuis 1974. Ils sont indiqués chez les sujets sains à partir de douze mois selon un schéma à une dose jusqu’à douze ans. Au-delà, deux doses sont recommandées, espacées de quatre à huit semaines. Ces vaccins entraînent une séroconversion dans plus de 95% des cas et le maintien des anticorps au-delà de cinq ans.
samedi 31 mai 2014 |
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