Infections génitalesMaladies, symptômes et pathologies |
Cette stratégie s’adresse à une partie des maladies sexuellement transmissibles (MST), soit les urétrites et cervicites. Les germes principaux responsables d’urétrite sont le Neisseria gonorrheae et Chlamydia trachomatis, plus rarement, l’Ureaplasma urealyticum et le Trichomonas vaginalis...
• écoulement urétral purulent ou muco-purulent ou séreux (chez les hommes) ou cervicite • des signes fonctionnels associés : prurit canalaire, brûlures mictionnelles, dysurie, pollakiurie • apyrexie : si fièvre savoir évoquer une forme compliquée
• Homme : écoulement urétral en dehors des mictions, dysurie, brûlures mictionnelles, prurit canalaire. • Femme : leucorrhées, dysurie, dyspareunie • apyrexie : si fièvre savoir évoquer une forme compliquée • Les localisations pharyngée ou anorectale habituellement asymptomatiques doivent toujours être recherchées
Au cours des infections sexuellement transmissibles, notamment des urétrites et cervicites non compliquées, les deux agents infectieux le plus souvent isolés en France sont Neisseria gonorrhoeae (gonocoque) et Chlamydia trachomatis, seuls ou associés entre eux dans de nombreux cas. En raison de l’augmentation de la résistance du gonocoque aux fluoroquinolones (9,7 % en 2001/2003 et 31 % en 2004/2005), une mise au point de l’Afssaps (2005) avait abouti à l’établissement d’une nouvelle stratégie de traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées. Ainsi, la ciprofloxacine qui avait été largement utilisée en traitement probabiliste des urétrites n’était plus recommandée en première intention.
Une infection à levures est une infection provoquée par le champignon Candida albicans. Il s’agit d’une infection très courante, surtout chez les femmes en âge d’avoir des enfants. Elle entraîne rarement des problèmes graves, mais peut être très ennuyeuse
Les infections génitales basses regroupent toute la pathologie infectieuse des voies génitales basses, qui ont la particularité d’être en contact avec le milieu extérieur et qui sont le siège d’une flore saprophyte tenue en respect par un écosystème performant et grâce à l’intégrité de leur revêtement. Elles ont un certain nombre de points communs liés à la spécificité de la région atteinte, à leur symptomatologie souvent bruyante, à la possibilité de complications à type d’infection haute et au fait qu’elles peuvent être secondaires à un rapport contaminant. Leur prise en charge nécessite donc une démarche diagnostique particulière basée sur l’écoute et l’observation, optimisée par l’usage du colposcope. Le souci d’étiqueter précisément leur origine doit être constant (agent spécifique ou non).
Les infections génitales sont représentées par :
les infections génitales basses : cérusites, vaginites, bartholimites et vulvites,
Et les infections génitales hautes : salpingites, annescites, et pelvi-péritonites.
Les germes en cause peuvent être sexuellement transmis : maladies sexuellement transmissibles ou banaux. Ils comprennent des agents microbiens, mycosiques, parasitaires ou viraux.
L’étude comprend donc 3 parties, avec pour chacune, l’étude clinique et thérapeutique.
La vulvite est souvent signalée par la maman au décours de la consultation. Elle est parfois même un motif de consultation.
Ce signe clinique justifie un examen soigneux du périnée de la petite fille pour permettre de distinguer les vulvites simples des autres affections plus complexes.
jeudi 27 décembre 2012 |
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