Syndrome métaboliqueMaladies, symptômes et pathologies |
Ces dernières années, notamment aux Etats-Unis, le saccharose a été progressivement remplacé par le fructose comme édulcorant dans les boissons, les pâtisseries et autres denrées alimentaires sucrées. Les données épidémiologiques des Etats-Unis trahissent une évolution parallèle entre l’augmentation rapide de l’obésité et l’adjonction de fructose.
Le syndrome métabolique est une pathologie devenue très fréquente, liée en grande partie à notre mode de vie « occidental », avec ses dérives (dysalimentation ; sédentarité) et l’obésité comme conséquence. Il est défini par la présence simultanée d’au moins trois anomalies cliniques et/ou biologiques. Le syndrome métabolique se caractérise par une insulinorésistance liée à une production anormale par les adipocytes de cytokines. Elle aboutit à un excès plasmatique d’acides gras libres qui exercent leur toxicité en particulier au niveau hépatique et musculaire. Le diabète (de type 2) et la dyslipidémie qui s’ensuivent contribuent, associés à une hypertension artérielle et à des anomalies de l’hémostase, à des lésions de l’endothélium vasculaire et à l’athéromatose.
Le syndrome métabolique est une expression courante utilisée pour décrire un groupe de facteurs de risque métaboliques survenant chez un sujet pour des raisons autres que uniquement le hasard. La prévalence de ce groupe de facteurs de risque cardiovasculaires (CV) est devenue beaucoup plus élevée dans la population générale et est associée à une sédentarité croissante au sein de nos sociétés et à une épidémie d’obésité et de diabète dans le monde1. Nous vous présentons ci-dessous les caractéristiques typiques de ce syndrome : • Insulinorésistance • Obésité centrale • Dyslipidémie athérogène • Hypertension
Le syndrome métabolique peut être défini comme une perturbation de nombreuses fonctions de l’organisme incluant de façon variable, des anomalies métaboliques, lipidiques et glucidiques, et vasculaires dans un contexte de stress oxydant, d’inflammation infraclinique et d’insulinorésistance. L’excès de graisse viscérale, évalué en routine par la mesure du tour de taille, est au premier plan de la physiopathologie de ce syndrome. Différentes définitions utilisables par les cliniciens ont été proposées par les sociétés savantes.
L’obésité, notamment abdominale, est le facteur de risque principal du syndrome métabolique. Cependant, il existe manifestement des personnes non obèses qui sont métaboliquement anormales et, donc, vraisemblablement exposées à un risque accru de complications cardio-vasculaires. Hélas, elles passent souvent entre les mailles du filet du dépistage cardio-vasculaire en raison d’un poids corporel faussement rassurant. Cet article vise à mieux comprendre l’étiopathogénie et la physiopathologie de ce phénotype particulier, à présenter ses conséquences cliniques potentielles et à décrire les grands principes de sa prise en charge thérapeutique
Au début des années 1980, les travaux de Reaven ont popularisé la notion que l’on pouvait retrouver chez un même patient une constellation de facteurs de risque cardiovasculaires, ce qu’il a baptisé « syndrome X ». Apparaissaient aussi les notions qui expliquaient ce regroupement de facteurs de risque par la présence d’insulinorésistance ou de gras viscéral. Au cours des ans, plusieurs définitions du syndrome métabolique (SM) ont tenté d’intégrer soit l’insulino-résistance, soit l’adiposité centrale. Il existe donc plusieurs définitions du SM, englobant un pourcentage plus ou moins grand de la population générale
vendredi 22 avril 2016 |
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