ScolioseMaladies, symptômes et pathologies |
La scoliose est une déviation permanente de la colonne vertébrale, liée à une rotation des vertèbres. Elle survient surtout dans l’enfance et l’adolescence, mais peut aussi se déclarer à l’âge adulte. Cette affection est parfois la conséquence d’une autre maladie ou d’une malformation. Toutefois, ses causes restent souvent inconnues.
La HAS a publié en 2008 dans la série des guides médecins pour les ALD, un guide sur la prise en charge des scolioses idiopathiques évolutives. La détection la plus précoce possible d’une scoliose est un enjeu essentiel de la prise en charge. Le médecin traitant à toute sa place dans ce repérage. Il peut être aussi particulièrement impliqué en coordination avec les autres spécialistes de l’équipe multidisciplinaire pour le soutien du patient lors du traitement au long cours. De même sa participation est importante pour la surveillance d’une scoliose d’un adolescent devenu adulte. Suite aux propositions formulées par la HAS, les critères médicaux d’admission publiés par le décret n° 2011-77 du 19 janvier 2011 définissent la scoliose idiopathique structurale comme « évolutive », supprimant la référence à un angle ou a une maturation rachidienne.
La scoliose est une déformation de la colonne vertébrale entraînant une torsion du rachis (colonne vertébrale) et une déformation du thorax, de l’abdomen et des zones paravertébrales (proches du rachis). Elle est plus souvent idiopathiques (sans cause retrouvée) mais elle peut compliquer des affections invalidantes (neurologiques ou neuro-musculaires) risquant d’aggraver le handicap. Il existe des possibilités de traitements (kinésithérapie, appareillage, chirurgie) de plus en plus efficaces, mais contraignantes et provoquant des limitations fontionnelles de la colonne vertébrale (chirurgie). Le dépistage qui permet un traitement précoce est essentiel.
Ces propositions portent sur le dépistage individuel réalisé par le médecin dans le cadre du suivi de l’enfant. Elles ne répondent pas à une problématique de dépistage en population. Elles ne précisent pas la prise en charge au-delà du dépistage individuel.
Les pathologies du rachis chez l’enfant surviennent généralement en période pré-pubertaire : vers 12-13 ans chez les filles (avant les premières règles), vers 13-14 ans chez les garçons (avant les signes de la puberté). C’est au cours de cette période de croissance rapide de la colonne vertébrale que l’enfant doit être contrôlé périodiquement. Cette surveillance rigoureuse permet de dépister les déformations vertébrales (scolioses, cyphoses) et de corriger suffisamment tôt un simple défaut postural. La médecine scolaire permet un bon dépistage, mais beaucoup d’enfants passent au travers. Il est donc important que le pédiatre, le médecin généraliste mais aussi les parents soient vigilants lors de l’examen des enfants.
Si vous avez la scoliose, cela veut dire que votre colonne vertébrale est courbée ou tordue au lieu d’être droite. Votre médecin vous suggérera le meilleur traitement en fonction de votre âge, de votre croissance encore à venir ainsi que du type et de l’ampleur de la courbure de votre colonne.
La scoliose est un problème qui entraîne une courbure et une torsion de la colonne vertébrale. On l’observe plus souvent chez les jeunes filles tôt à l’adolescence, mais les garçons peuvent aussi en souffrir. Personne ne sait vraiment ce qui provoque la scoliose, mais nous savons qu’elle n’est pas causée par le transport de sacs lourds ou les sports. Si une personne de votre famille (un parent, un frère ou une sœur) en souffre, vous pourriez être plus susceptible d’en souffrir vous aussi.
(scolios : tortueux en grec) est une déformation tridimensionnelle (dans les trois plans de l’espace) de toute ou partie de la colonne vertébrale (cervicale, thoracique ou lombaire) entraînant une torsion d’une ou de plusieurs vertèbres sur elle(s)-même(s) et provoquant une déformation du thorax, de l’abdomen et des zones paravertébrales (proches des vertèbres)
La scoliose : il s’agit d’une courbe de la colonne dans le plan latéral. Une personne avec scoliose semble penchée plus d’un côté. Il ne faut pas confondre avec une mauvaise posture qui se corrige lorsque l’enfant se tient droit.
Idiopathique signifie que nous n’en connaissons pas la cause. Nous savons que nous pouvons retrouver différentes personnes de la même famille atteintes à des degrés divers.
En général vous serez envoyés pour avis auprès d’un chirurgien orthopédiste après une visite pour un autre motif chez le médecin généraliste, le pédiatre ou la visite médicale scolaire.
Il existe des "disparités" dans la qualité de la prise en charge des scolioses idiopathiques. C’est pourquoi nous avons regroupé dans ce numéro 53 de la "Lettre de MPR" les éléments reférends d’un traitement de rééducation et orthétique précoce, rigoureux adapté des scolioses juvéniles et de l’adolescent.
lundi 23 février 2015 |
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