Risque cardio-vasculaireDossiers |
La stéatose hépatique non alcoolique (non-alcoholic fatty liver disease, NAFLD) se caractérise par l’accumulation de lipides au niveau hépatique en l’absence notamment de consommation alcoolique à risque. Elle voit sa prévalence progresser de manière constante depuis plusieurs années en raison de l’épidémie mondiale de surcharge pondérale et d’obésité. La résistance à l’insuline est un processus pathologique très fréquemment associé au NAFLD et explique une très forte association de cette affection avec le diabète.
La dyspnée et la douleur thoracique sont des motifs fréquents de consultations. Les biomarqueurs (CRP, procalcitonine, NT-proBNP, troponines, D-dimères) peuvent avoir un intérêt pour le diagnostic, le pronostic et le suivi de plusieurs pathologies. Il existe cependant de nombreux pièges et limitations entre la découverte d’un biomarqueur et son utilité en routine clinique. Il est indispensable de toujours évaluer une probabilité prétest sur la base d’une anamnèse et d’un status de qualité, de bien connaître les qualités intrinsèques et extrinsèques d’un test, et de déterminer un seuil de prise en charge. Un biomarqueur ne devrait être utilisé que s’il modifie la prise en charge du patient et qu’il lui apporte un bénéfice par rapport au patient chez lequel le biomarqueur n’a pas été dosé.
En France, on compte plus de 120 000 infarctus du myocarde par an (appelés aussi “crises cardiaques”), qui sont à l’origine de 50 000 décès. Pourtant, il est possible de limiter les risques en mangeant sain, équilibré et en pratiquant une activité physique régulière.
Même après 10 années de traitement, les patients qui prennent des statines conservent l’effet protecteur contre les accidents cardiovasculaires, sans risque accru de cancer.
L’intérêt de prendre une statine est il supérieur au risque ? Oui, le bénéfice obtenu grâce au traitement par une statine est aujourd’hui largement démontré et bien supérieur au risque de développer un problème musculaire, et en particulier une rhabdomyolyse, qui reste un événement exceptionnel. Des dizaines de millions de personnes dans le monde, parmi lesquels environ 3 millions de patients en France, prennent aujourd’hui un traitement hypocholestérolémiant par statine. Ceci permet de réduire la fréquence des accidents cardiovasculaires et de sauver des milliers de vies : • de l’ordre de 41 infarctus ou menace d’infarctus du myocarde évités, pour 1000 patients traités pendant 5 ans après un premier infarctus du myocarde ou une angine de poitrine, • de l’ordre de 17 infarctus ou menace d’infarctus du myocarde évités, pour 1000 patients sans problème coronaire connu traités par statine pendant 5 ans.
La prévention cardio-vasculaire repose d’abord sur la mise en oeuvre de mesures hygiéno-diététiques. Si la prescription d’une statine est jugée nécessaire, le choix de la molécule et de sa dose dépend du niveau de risque du patient, de l’existence ou non d’antécédents cardio-vasculaires, du taux initial de LDL-cholestérol (LDL-c) et de la réduction du LDL-c recherchée. On préférera la statine ayant, dans ces conditions, la meilleure efficience (rapport coût/efficacité).
La maladie cardio-vasculaire (MCV) constitue la première cause de mortalité et une cause majeure de morbidité partout dans le monde. L’un des principaux objectifs du traitement médical est la réduction du taux de cholestérol dans le sang, un facteur de risque d’événements MCV. Les statines sont les agents de premier choix. Depuis les premiers essais étudiant les statines, plusieurs revues ont été publiées qui soulignent leurs effets bénéfiques, en particulier chez les patients présentant des antécédents de MCV.
Ce travail d’évaluation vise : d’une part, à préciser la place des statines dans le traitement de l’hypercholestérolémie et la prévention cardiovasculaire ; et d’autre part, à comparer les statines disponibles sur le marché français en termes d’efficacité, de tolérance et d’efficience.
Les risques cardiométaboliques (RCM) désignent les facteurs de risque qui augmentent la probabilité d’être victimes d’un accident vasculaire ou de développer le diabète. Ce concept englobe les facteurs de risque traditionnels compris dans les calculateurs de risque, comme l’hypertension, la dyslipidémie et le tabagisme, ainsi que les facteurs de risque nouvellement reconnus comme l’obésité abdominale, le profil inflammatoire et l’ethnicité
Depuis longtemps nous savons que la modification du style de vie, et plus particulièrement celle de l’alimen- tation, représente une prophylaxie primaire et secon- daire non négligeable de l’artériosclérose. Le conseil en matière d’équilibre nutritionnel dispensé aux per- sonnes à haut risque cardiovasculaire fait partie des compétences centrales du médecin de famille. Dans le contexte des résultats de recherche récents, cette acti- vité de conseil devient-elle plus difficile ?
Les maladies cardiovasculaires (cardiopathies et accidents vasculaires cérébraux) comptent parmi les principales causes de maladie, d’invalidité et de décès au Canada, et elles imposent un lourd fardeau à l’individu, à la collectivité et au système de santé. Ce rapport, le cinquième d’une série de rapports émanant du Système canadien de surveillance des maladies cardiovasculaires (SCSMC), a pour but de fournir aux professionnels de la santé publique et aux décideurs un aperçu de la situation actuelle en ce qui a trait aux facteurs de risque, aux interventions et services ainsi qu’aux résultats sur le plan de la santé, inhérents aux maladies cardiovasculaires (MCV) au Canada.
En France, comme dans la plupart des pays industrialisés, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité tous âges confondus avec 32 % des décès, devant le cancer responsable de 29 % des décès chez les hommes, de 23 % des décès chez les femmes. Elles entraînent 170 000 décès par an. Leur prévalence devrait augmenter avec le vieillissement de la population.
Présentation : Ce dossier permet de montrer par 2 sortes de petits programmes comment on peut estimer ses risques d’accidents cardio-vasculaires, en tenant compte de différents paramètres plus ou moins contrôlables (âge, sexe, régime, tabac...) Mots-clés : Age - sexe - tabac - poids (idéal) - Indice de Masse Corporel - régime alimentaire - tabac - cholestérol - hérédité - activité physique - cycle cardiaque. Public visé : Enseignants, élèves de lycée et de collège. Objectif principal : Montrer qu’un accident cardio-vasculaire n’est pas qu’une fatalité et que des personnes ont sans doute des risques plus importants que d’autres tout en donnant des pistes pour diminuer ces risques.
• Expliquer les facteurs de risque cardio-vasculaire et leur impact pathologique • Expliquer les modalités de la prévention primaire et secondaire des facteurs de risque cardio-vasculaire et les stratégies individuelles et collectives.
Il est bien connu que le régime alimentaire a un impact sur les maladies cardiovasculaires (MCV), mais on ne sait pas exactement si l’effet du régime alimentaire est dû uniquement à son influence sur des facteurs de risque cardiaque sous-jacents ou à d’autres mécanismes. Dans ce numéro de Cardiologie– Conférences Scientifiques, nous explorons la relation complexe entre l’apport alimentaire et le risque CV global.
Depuis plus de 15 ans, des recommandations concernant la prévention des maladies cardiovasculaires sont rédigées par des groupes d’experts de diverses sociétés scientifiques européennes. Tenant compte de l’évolution rapide de la science, il est nécessaire d’adapter régulièrement ces recommandations.
vendredi 22 avril 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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