Paralysie facialeMaladies, symptômes et pathologies |
L’incidence de la paralysie faciale (PF) est de 50/100 000/an, soit environ 210 cas/an à Genève. Le clinicien peut se trouver dérouté face à ce problème, tant il recouvre des étiologies au pronostic très variable. La plupart des patients consultant pour une PF souffre de paralysie de Bell ou a frigore évoluant favorablement. Une partie, par contre, souffre de pathologies telles que méningite, VIH, Lyme, AVC… qu’il convient d’identifier rapidement en raison de leur gravité et de leurs traitements spécifiques.
Souvent précédée de vives douleurs mastoïdiennes et s’installant rapidement, généra- lement au cours de la nuit, la paralysie faciale « a frigore » constitue la forme la plus fréquente de paralysie faciale périphérique de l’adulte, et correspond généralement à une névrite œdémateuse du nerf facial, souvent dans un contexte para-infectieux. Toutefois, s’il est vrai qu’il ne faut pas s’alarmer inutilement, la prudence s’impose tout de même en raison des nombreuses autres étiolo- gies possibles, qui, quoique plus rares, ne sont pas sans poser des problèmes parfois importants.
La paralysie faciale (PF) est très préjudiciable au niveau esthétique ; le nerf facial assurant en effet pratiquement toute l’innervation motrice de l’hémiface correspondante. Elle peut être centrale, due à des lésions situées au-dessus des noyaux bulbaires, ou périphérique, due à une atteinte des neurones moteurs périphériques. Les étiologies sont variées et le bilan diagnostique doit être le plus complet possible avant d’affirmer le diagnostic de paralysie faciale idiopathique.
La paralysie faciale est une pathologie peu fréquente qui nécessite une démarche diagnostique et une prise en charge standardisées. Nous proposons une mise au point du sujet, essentiellement clinique, afin que le médecin de premier recours puisse entreprendre le début de la prise en charge des paralysies faciales avant d’adresser le patient au spécialiste.
Toute paralysie faciale périphérique (dite aussi de Bell, ou Bell’s palsy [1]) dont l’étiologie reste indéterminée malgré les examens cliniques est dite idiopathique.La physiopathologie supposée est une inflammation du nerf provoquant sa compression le long de son trajet dans le rocher.
Devant toute PF, on doit d’abord déterminer si la lésion affecte le neurone moteur central ou périphérique. Alors que la PF périphérique atteint sélectivement le territoire moteur du VII plus ou moins associé à ses composantes sensitives et végétatives, la PF centrale est rarement isolée : elle peut s’accompagner d’une extension de la paralysie au membre supérieur ou à l’hémicorps homolatéral, et à l’atteinte de faisceaux sensitifs de même topographie.
vendredi 12 juillet 2013 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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