MéningitesMaladies, symptômes et pathologies |
L’incidence globale des infections invasives à méningocoque (IIM), dans la population générale en France, est d’environ 1/100 000 habitants. Les risques d’IIM parmi les contacts familiaux et les contacts en collectivité (crèche, maternelle, milieu scolaire) d’un cas d’IIM sont très élevés ce qui justifie la mise en route d’une prophylaxie chez les sujets contacts.
L’urgence neuro-méningée requiert un traitement urgent et ne doit pas être méconnue. Elle concerne la méningo-encéphalite herpétique, la méningite purulente (20% de décès à la phase aigue) et l’hémorragie méningée. Doute sur PL = PL
Un vaccin conjugué quadrivalent contre le méningocoque de sérogroupes A, C, Y et W135 (MCV4 [Menactra, sanofi pasteur, Canada]) a été lancé au Canada en 2007 pour les personnes de deux ans ou plus. Le MCV4 ajoute trois sérogroupes aux vaccins conjugués contre le méningocoque de sérogroupe C, utilisé depuis plusieurs années. Les taux de méningococcies invasives du sérogroupe C ont fléchi depuis dix ans grâce au vaccin conjugué contre le méningocoque de sérogroupe C.
Depuis l’introduction du vaccin contre Haemophilus influenzae de type b dans l’immunisation de l’enfance, Neisseria meningitidis se partage avec Streptococcus pneumoniae la responsabilité de la grande majorité des méningites purulentes. Le méningocoque est une bactérie strictement humaine qui ne survit pas dans l’environnement et dont le réservoir est le nasopharynx de l’homme. La plupart des sujets infectés sont des porteurs sains (5 à 10 % de la population). Le taux d’incidence des infections invasives à méningocoque est en France inférieur à 2 cas pour 100 000 habitants par an
Les maladies à méningocoque sont causées par un microbe (une bactérie), le méningocoque. Ce microbe peut provoquer 2 maladies très graves : la méningite, une infection du liquide et des membranes qui recouvrent le cerveau et la moelle épinière ; la septicémie, une infection très grave du sang. Vous pouvez protéger vos enfants de ces maladies à l’aide d’un vaccin.
Eléments, sur l’histoire naturelle, l’épidémiologie et la conduite à tenir par les services déconcentrés du Ministère de la santé en cas de survenue d’un cas d’infection invasive à méningocoque, généralement sous la forme d’une méningite méningococcique.
La méningite à méningocoque est une infection grave (causée par la bactérie Neisseria meningitidis) provoquant une inflammation des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. La méningite à méningocoque fait partie des infections invasives à méningocoque. Il s’agit d’une maladie rare en France mais dont la gravité réside dans le pronostic fatal (15% des cas). Elle touche essentiellement les enfants et les adolescents et survient, en général, du début de l’hiver au printemps. Il existe dans le monde trois sérogroupes principaux de la bactérie : A, B (le plus fréquent en France) et C. D’autres sérogroupes (plus rares) ont également été identifiés comme étant pathogènes (W135, X, Y, Z…).
CONDUITE IMMEDIATE A TENIR EN CAS DE SUSPICION CLINIQUE DE PURPURA FULMINANS , en dehors du milieu hospitalier, tout malade présentant des signes infectieux et à l’examen clinique, lorsqu’il a été totalement dénudé, un purpura comportant au moins un élément nécrotique ou ecchymotique de diamètre supérieur ou égal à 3 millimètres, doit immédiatement recevoir une première dose d’un traitement antibiotique approprié aux infections à méningocoques, administrée si possible par voie intraveineuse, sinon par voie intramusculaire, et quel que soit l’état hémodynamique du patient.
Cette étude propose une évaluation de la chimioprophylaxie mise en oeuvre à l’occasion de déclaration de cas de méningite à méningocoque… Le codage du médicament permet aujourd’hui de disposer d’indicateurs permettant une approche quantifiée de l’application des mesures de chimioprophylaxie.
Tout le monde peut à tout moment et partout attraper une méningite. Connaître les symptômes de la méningite peut être important pour sauver une vie. L’objectif de cette plaquette est de diffuser une information concernant la méningite, et en particulier la méningite à méningocoques dont la fréquence a tendance à augmenter ces derniers mois.
La forme invasive se manifeste le plus souvent par une méningite ou par une septicémie (y penser en cas de fièvre accompagnée d’un rash pétéchial et d’une leucocytose) ou encore par l’association des deux. L’association d’un état de choc, de purpura et d’éléments nécrotiques (purpura fulminans) évoque la forme fulminante, à évolution rapidement fatale (taux de létalité autour de 50%). D’autres manifestations possibles mais rares sont les arthrites, myocardites, péricardites, pneumonies etc.
Les méningites bactériennes aiguës communautaires sont défi nies par l’existence d’un syndrome infectieux avec, à l’examen du liquide céphalorachidien, mise en évidence d’une bactérie ou d’anomalies fortement évocatrices de cette étiologie. Que la méningite bactérienne aiguë soit prouvée ou simplement suspectée, la démarche clinique de prise en charge diagnostique et thérapeutique est une urgence absolue.
vendredi 30 mai 2014 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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