Lumbago et lombalgiesMaladies, symptômes et pathologies |
Ces dernières années, les connaissances scientifiques concernant la lombalgie ont considérablement progressé, bousculant parfois en profondeur des concepts que l’on pensait inébranlables. Si l’on considère l’hygiène posturale, dont les techniques ont été conceptualisées dans les années 1970, mais qui est toujours largement utilisée, non seulement certains axiomes ne se sont pas vérifiés mais d’autres éléments donnent à penser qu’elle pourrait parfois avoir des effets délétères. Après avoir passé en revue ces différents éléments, il apparaît qu’il n’existe pas de recette simple applicable à tout patient lombalgique. A la place, nous proposons des pistes de réflexion afin que chaque thérapeute puisse adapter sa pratique au cas par cas.
La lombalgie est le problème de santé le plus prévalent en Suisse. L’exercice est le moyen de préventions primaire et secondaire le plus efficace. Dans la lombalgie aiguë, il est recommandé de réduire l’exercice et les activités sportives mais de maintenir une activité physique quotidienne aussi normale que possible. L’exercice est en revanche efficace dans la lombalgie subaiguë ou chronique. Il permet de réduire le déconditionnement et briser la spirale de la chronicité. Les activités sportives ont été peu étudiées mais pourraient favoriser l’adhésion à long terme davantage qu’un programme d’exercice prolongé. Il semble raisonnable de déconseiller les sports impliquant des charges importantes à soulever ou des changements de direction brusques. Cependant, la notion de plaisir doit rester prioritaire.
Les recommandations de bonne pratique pour les lombalgies communes illustrent bien leur intérêt dans ce domaine complexe et, où les étiologies et les symptômes sont particulièrement intriqués, et où l’imagerie n’apporte pas systématiquement une réponse aux multiples questions induites par la clinique
Un syndrome lombovertébral(SLV) sans« redflags »(signaux de danger) ne justifie pas d’investigations radiologiques (du moins) durant la phase aiguë (4–6 semaines). La découverte éventuelle, une fois ce délai passé, d’une étiologie spécifique (p.ex. spondylarthrose, maladie de Bechterew) ne modifie en effet pas le pronostic. Les clichés radiologiques conventionnels en deux plans et debout en charge restent l’examen de choix (les incidences obliques et les clichés fonctionnels ne font pas partie du bilan de base standard).
La Méthode Mézières est une méthode de rééducation globale et individuelle conçue et élaborée dès 1947 par Françoise Mézières, kinésithérapeute. Elle se distingue par une approche originale de l’homme et de la maladie en considérant l’être humain dans son ensemble. Pour Françoise Mézières, toute partie du corps est en relation avec le reste du corps de par la solidarité des muscles qui s’organisent en chaînes. Pour de multiples raisons, ces chaînes musculaires ont souvent tendance à être trop tendues et raccourcies, ce qui occasionne une limitation de mouvements et déstabilise la statique du corps par le jeu des adaptations et des compensations.
Si l’arthrose bien connue de la hanche ou du genou peut invalider de façon importante la marche d’un patient, la conjonction de symptômes lombaires, sciatalgiques et la restriction du périmètre de marche doivent faire penser à la possibilité d’un canal lombaire étroit comme origine des plaintes. L’entité clinique du canal lombaire étroit est, dans 90 % des cas, consécutive à la dégénérescence arthrosique des éléments du rachis, elle se rencontre de plus en plus fréquemment dans nos populations vieillissantes.
La lombalgie de par sa fréquence pose de multiples problèmes d’ordres médicaux, socio-économiques, mais aussi pour sa prise en charge chirurgicale. Par le passé, la seule solution était celle de l’arthrodèse. Depuis la fin des années 1980, des prothèses totales de disques fiables ont fait leur apparition. Leur conception impose un cahier des charges strict définissant ses fonctions intrinsèques géométriques et mécaniques et doit répondre aux contraintes rachidiennes géométriques, cinématiques et mécaniques.
Pourquoi parler de la prise en charge des rachialgies dans le cadre de l’urgence ? C’est tout d’abord un motif fréquent de consultation aux urgences : environ 70% de la population a au cours de sa vie une lombalgie et 20%, une cervicalgie. C’est donc un véritable problème de santé publique. Les étiologies sont multiples, certaines sont graves même si elles sont rares. La douleur est de type mécanique ou inflammatoire. La présence d’arthrose est banale et n’est pas forcément en cause. La rachialgie peut être isolée ou s’accompagner d’une atteinte radiculaire (avec radiculalgie +/- déficit sensitivo-moteur). Enfin, elle n’est pas toujours en rapport avec une étiologie rachidienne (ou intrarachidienne), elle est parfois la douleur projetée d’un autre organe.
Le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs conclut que les données probantes actuelles sont contradictoires et qu’il ne peut pas formuler de recommandations pour ou contre l’utilisation des ceintures lombaires pour prévenir la lombalgie professionnelle ou pour réduire le temps de travail perdu à cause de la lombalgie professionnelle
Les pathologies du rachis chez l’enfant surviennent généralement en période pré-pubertaire : vers 12-13 ans chez les filles (avant les premières règles), vers 13-14 ans chez les garçons (avant les signes de la puberté). C’est au cours de cette période de croissance rapide de la colonne vertébrale que l’enfant doit être contrôlé périodiquement. Cette surveillance rigoureuse permet de dépister les déformations vertébrales (scolioses, cyphoses) et de corriger suffisamment tôt un simple défaut postural. La médecine scolaire permet un bon dépistage, mais beaucoup d’enfants passent au travers. Il est donc important que le pédiatre, le médecin généraliste mais aussi les parents soient vigilants lors de l’examen des enfants.
Les douleurs dans le bas du dos, également appelées lumbago, affectent 7 personnes sur 10 à un moment ou à un autre de leur vie. Une douleur dans le bas du dos signifie une douleur à n’importe quel endroit de votre dos entre le bas des côtes et le haut des jambes. Cette douleur peut arriver brusquement, lentement ou résulter directement d’une chute ou d’une blessure. Le mal de dos est courant et, généralement, n’est pas grave. Dans la plupart des cas, la douleur dure de quelques jours à quelques semaines et, habituellement disparaît après environ six semaines.
Les présentes références s’appliquent aux lombalgies et lombosciatiques aiguës définies par un délai d’évolution inférieur à trois mois. La lombalgie est une douleur de la région lombaire n’irradiant pas au-delà du pli fessier, la lombosciatique est définie par une douleur lombaire avec une irradiation douloureuse distale dans le membre inférieur de topographie radiculaire L5 ou S1.
Ces recommandations et références concernent la radiologie( standard, scanner et image de résonnance magnétique) dans la lombalgie commune de l’adulte définie par une douleur sans irradiation ou une douleur avec irradiation proximale
Les lombalgies communes représentent près de 6 millions de consultations en France chaque année et constituent la 3e cause d’invalidité en France. Parmi les traitements proposés, les prescriptions de masso-kinésithérapie représentent une part importante de la prise en charge du lombalgique : en 1998, plus d’un million de malades ont été traités par masso-kinésithérapie pour le rachis lombaire, ce qui représentait 30% des actes de cette thérapeutique, toutes pathologies confondues.
Plus de la moitié des humains ont, ont eu ou auront "maille à partir avec leur dos". Ce que vous appelez maladie du dos, les médecins l’appellent "affection rachidienne", c’est-à-dire maladie de la colonne vertébrale. Heureusement, surtout si elles sont bien reconnues et traitées, la plupart de ces affections sont bénignes et peuvent rester sans conséquence importante ou sans suite. Ne soyez donc pas pessimiste. C’est à vous, par votre comportement, d’en prévenir l’apparition, les rechutes, les complications et leurs séquelles. Mais les maladies du dos peuvent avoir des causes différentes qui appellent des mesures de prévention et des soins particuliers
Un symptôme courant, les douleurs lombaires (ou lombalgies) constitue un problème majeur de santé publique dans les pays industrialisés, et leur coût va croissant. 70% des personnes ont au cours de leur vie au moins un épisode lombalgique, qui peut être en partie lié au travail. Dans un petit nombre de cas, la lombalgie devient quasi permanente et risque d’aboutir à une inaptitude. Les acteurs de prévention sont confrontés à une double problématique : améliorer les situations de travail pour prévenir les lombalgies et permettre aux lombalgiques chroniques de continuer à travailler.
Le degré de fermeté des matelas a-t-il une influence sur l’évolution clinique de patients présentant des douleurs lombaires chroniques non-spécifiques ? Il est couramment admis que la fermeté du matelas a un effet bénéfique sur ce type de douleurs. Les preuves étayant ces affirmations sont cependant faibles (études peu nombreuses, présence de biais dans leur méthodologie).
jeudi 2 janvier 2014 |
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