Grippe pandémique A(H1N1)Maladies, symptômes et pathologies |
Depuis le premier rapport faisant état d’un virus de la grippe pandémique A (H1N1) 2009 résistant à l’oseltamivir, en juin 2009, >200 cas ont été signalés dans le monde. Le présent article a pour but de faire brièvement le point sur les cas d’infection par un virus de la grippe pandémique A (H1N1) 2009 résistant à l’oseltamivir depuis le premier compte-rendu publié dans le Relevé épidémiologique hebdo- madaire, en octobre 2009.
La circulation du virus A (H1N1) 2009 est faible et peut être considérée comme sporadique. ● Le nombre de consultations pour grippe est en dessous du seuil épidémique pour la septième semaine consécutive. ► 44 000 consultations pour infections respiratoires aiguës liées à la grippe A (H1N1) 2009 (données non consolidées) estimées par le Réseau des Grog en semaine 6.
Le tableau qui suit, indique les dispositions à appliquer préférentiellement, à ce jour, pour la vaccination contre le virus A(H1N1)2009. Il a été établi à partir des recommandations du HCSP du 28/10, du 27/11/2009, du 11/12/2009 et du 29/01/2010.
Les médecins libéraux et les hôpitaux prennent le relais. Les médecins libéraux peuvent disposer des vaccins contre la grippe A (H1N1) dans les pharmacies d’officine. La campagne de vaccination entre dans une troisième phase à compter du lundi 25 janvier et jusqu’au mois de septembre, avec une nouvelle configuration de l’offre de vaccination dans les établissements de santé et chez les médecins libéraux. Les centres de vaccination collective vont être progressivement fermés et cesseront leur activité le 30 janvier 2010.
Fermeture des centres, vaccins dans les pharmacies : à compter du 1er février, les médecins libéraux vont reprendre la main sur la vaccination contre la grippe H1N1, mais le retour au système traditionnel va demander des ajustements. "Nous avons conclu hier (jeudi, ndlr) un accord avec les 23.000 pharmaciens, donc à partir du 1er février, les médecins généralistes vont pouvoir se procurer les vaccins dans les pharmacies, ce qui va lever les dernières réticences", a annoncé vendredi Roselyne Bachelot.
Syndromes grippaux : Fin de l’épidémie
En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée à 130 cas pour 100 000 habitants, en dessous du seuil épidémique (182 cas pour 100 000). Voici les premières estimations(1) des caractéristiques de cette épidémie : L’activité de la semaine 2009s53 s’étant consolidée en-dessous du seuil épidémique, l’épidémie aura donc duré 16 semaines (de la semaine 2009s37 à 2009s52). Durant cette période, environ 3 465 000 personnes ont consulté leur médecin généraliste [intervalle de confiance à 95% : 3 389 000 ; 3 542 000]. Concernant les cas rapportés, l’âge médian a été de 15 ans et les hommes ont représenté 49% des cas.
Du 1er juillet au 2 novembre 2009, les cliniciens signalaient à l’Institut de veille sanitaire les hospitalisations avec un diagnostic de grippe A(H1N1) confirmé au laboratoire ou probable. Depuis le 2 novembre, le signalement des cliniciens à l’InVS se limite aux formes graves (admis en unité de soins intensifs ou en service de réanimation ou décédés). Chaque signalement de cas s’accompagne d’un suivi de l’évolution du patient jusqu’à sa sortie ou son décès.
Conformément aux instructions du Président de la République, la campagne de vaccination s’est poursuivie les samedi 19 et dimanche 20 décembre. Le nombre de centres ouverts montre que la mobilisation du dispositif est restée élevée ; compte tenu du début des vacances scolaires, le nombre de personnes vaccinées samedi et dimanche a été moins important que les deux week-ends précédents, tout en restant conséquent.
L’Institut de veille sanitaire (InVS) signale 4 nouveaux décès liés au virus de la grippe A (H1N1) 2009 en métropole depuis le dernier point du vendredi 18 décembre, soit 168 depuis le début de l’épidémie. . Par ailleurs, l’InVS recense 28 nouveaux cas graves de grippe A (H1N1) 2009 depuis ce même point. Au total, depuis le début de l’épidémie, 918 cas graves ont été hospitalisés en métropole. Parmi ces personnes, 221 sont toujours en réanimation ou unités de soins intensifs.
Suite à l’avis de l’Agence européenne des médicaments concernant les modifications apportées au résumé des caractéristiques du vaccin pandémique contre la grippe A(H1N1)2009 Pandemrix® en date du 3 décembre 2009, le Haut Conseil de la santé publique a actualisé ses recommandations concernant la posologie et l’utilisation des vaccins pandémiques :
Environ 60% des patients admis en réanimation pour une grippe A(H1N1)2009 présentent un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), principalement d’origine virale ou lié à une pneumopathie bactérienne secondaire dans environ 30% des cas. Ces patients ont un âge médian de 30 à 45 ans, incluant de jeunes enfants, alors que moins de 10% ont plus de 65 ans. La détresse respiratoire apparaît en 4 jours, est sévère, impose le recours à une ventilation mécanique optimale et a justifié une oxygénation extracorporelle (ECMO) chez environ 10% de ces malades. La mortalité en réanimation est d’environ 15%, mais de 20 à 25% en cas de SDRA. La précocité du traitement antiviral est associée à la survie.
Les chiffres relevés jeudi 10 décembre dans les centres de vaccination montrent que la mobilisation du dispositif se maintient à un niveau élevé, tant en ce qui concerne le nombre de centres ouverts que le nombre de personnes vaccinées. Après le pic du mercredi (dû au grand nombre d’enfants présents), les centres ont retrouvé jeudi la forte activité des jours précédents.
Les mutations des virus influenza surviennent soit spontanément soit par l’échange de matériel génétique avec d’autres souches soit sous la pression de sélection par des traitements antiviraux qui favorisent l’émergence de souches résistantes en éliminant les souches sensibles. La majorité de ces mutations n’a pas de conséquence sur la virulence ou les caractéristiques du virus.
Pour vérifier si une maladie respiratoire aiguë d’allure grippale est causée par la grippe A (H1N1), il faut une confirmation de laboratoire obtenue soit par l’isolation du virus dans une culture de tissus, soit par la technique de RT-PCR. Les échantillons les plus pertinents pour l’examen sont les prélèvements d’aspirats ou d’écouvillons naso-pharyngés
Dans la grande majorité des cas, le diagnostic de la grippe est un diagnostic clinique. Dans la mesure où elle ne conditionne pas la prise en charge médicale du patient, la confirmation virologique n’est pas nécessaire. Toutefois, dans certains cas, ce besoin de confirmation se justifie, notamment dans le but d’identifier avec certitude le virus de la grippe A(H1N1)2009, afin d’adapter la prise en charge médicale. Dans ces cas de figure, la seule technique recommandée est un test de biologie moléculaire (RT-PCR A(H1N1)2009 spécifique).
Suite à l’autorisation de mise sur le marché du vaccin pandémique A(H1N1) 2009 Panenza® le 16 novembre 2009 et à l’avis de l’Agence européenne du médicament (EMEA) en date du 19 novembre 2009, réaffirmant l’efficacité et la sécurité des vaccins pandémiques A(H1N1) 2009, le Haut Conseil actualise son avis du 28 octobre 2009.
La grippe est une infection respiratoire aigüe, très contagieuse, due aux virus influenza A ou B. Elle peut être grave, aussi bien pour vous que votre bébé : Vous pouvez courir des risques spécifiques en période de grippe saisonnière ou de pandémie grip- pale. Une prise en charge adaptée peut être nécessaire. Des modalités d’adaptation de vos conditions de travail sont possibles et des prestations sociales particulières vous sont ouvertes.
• En semaine 48 (du 23 au 29 novembre 2009), la circulation du virus A (H1N1) 2009 continue à progresser sur l’ensemble du territoire. • Le nombre de consultations pour grippe clinique en médecine de ville a augmenté dans les trois réseaux Sentinelles, Grog et SOS Médecins. Cette augmentation est observée dans la plupart des régions de France métropolitaine, à l’exception de l’Île-de-France. ► 993 000 consultations pour infections respiratoires aiguës liées à la grippe A (H1N1) 2009 estimées par le Réseau des Grog.
Les antibiotiques sont destinés à agir sur les infections bactériennes. Ils n’ont donc pas de place dans le traitement curatif de la grippe, qui est une maladie virale. La grippe peut, parfois, se compliquer de surinfection bactérienne : • les bactéries responsables sont le plus souvent le pneumocoque, les staphylocoques dorés et Haemophilus spp.
La vaccination n’est pas obligatoire ; elle est décidée par les familles. Chaque famille a reçu ou va recevoir un bon de vaccination par enfant. Pour les écoliers (écoles maternelles et élémentaires), elle commencera début décembre. Elle sera organisée dans les centres de vaccination de proximité. Les élèves des écoles maternelles et élémentaires s’y rendront accompagnés par leurs parents. Le centre de rattachement est indiqué sur le bon de vaccination transmis aux familles.
Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la grippe A (H1N1) liée à la pandémie grippale actuelle, l’Afssaps a mis en place un programme de surveillance des effets indésirables médicamenteux des vaccins grippaux A (H1N1) sur le territoire français s’intégrant dans le plan de gestion des risques européen et le complétant.
Jusqu’à présent, le vaccin Pandemrix du laboratoire GSK était le principal vaccin utilisé. L’approvisionnement est complété par de nouvelles livraisons de Panenza, le vaccin sans adjuvant du laboratoire Sanofi-Pasteur. Sur la base des recommandations du Haut conseil de la santé publique (HCSP), les premières quantités de Panenza livrées ont permis d’inviter à se faire vacciner les femmes enceintes, les nourrissons âgés de 6 à 24 mois, les personnes présentant des troubles de la coagulation et celles qui souffrent de dysfonctionnement immunitaire.
L’Institut de veille sanitaire (InVS) signale l’identification en France par les Centres nationaux de référence de mutations dans le génome de virus de la grippe A (H1N1) 2009 et retrouvés chez deux patients qui, par la suite, sont décédés. Pour ces deux patients, sans relation entre eux et hospitalisés dans des villes différentes, il s’agit d’une mutation récemment signalée dans d’autres pays européens (Norvège, Danemark…). Cette mutation pourrait augmenter les capacités du virus à atteindre les voies respiratoires basses, et notamment, à atteindre le tissu pulmonaire. Pour un de ces patients, à cette mutation s’ajoute une autre mutation connue pour conférer une résistance à l’oseltamivir. Il s’agit de la première souche résistante en France parmi les 1200 souches analysées à ce jour.
Les faussetés au sujet de l’innocuité des vaccins peuvent entraîner une diminution du nombre de Canadiens qui sont immunisés contre des maladies évitables par vaccination telles que la rougeole, la poliomyélite et les oreillons. Cette situation pourrait engendrer des épidémies de maladies qui sont rares de nos jours dans les pays développés. Grâce à l’utilisation efficace de vaccins pour prévenir la maladie, la plupart des parents de jeunes enfants au Canada aujourd’hui n’ont jamais connu de cas de maladies délétères comme la diphtérie ou la poliomyélite.
Dans le cadre d’une procédure commune à plusieurs Etats-membres, l’Afssaps vient d’accorder une autorisation de mise sur le marché au vaccin grippal pandémique Panenza. Il s’agit d’un vaccin sans adjuvant dont le processus de fabrication est proche de celui d’un vaccin contre la grippe saisonnière... L’Afssaps rappelle que le Haut Conseil pour la Santé Publique a recommandé dans son avis du 7 septembre 2009, l’utilisation de vaccins sans adjuvant chez les enfants âgés de 6 mois à 23 mois, les femmes enceintes et chez certaines personnes immunodéprimées (transplantations d’organes ou de cellules souches hématopoïétiques, maladies autoimmunes graves…).
Chaque semaine, l’Institut de veille sanitaire (InVS) analyse les données sur l’activité de la grippe A (H1N1) 2009 et publie ses résultats dans un bulletin hebdomadaire qui paraît le mercredi sur le site internet de l’InVS (excepté cette semaine, où la parution est repoussée au jeudi 12 novembre 2009).
La pandémie grippale pourra conduire à un nombre important de patients relevant de soins de réanimation par effet direct du virus sur l’organisme, ou par décompensation d’une pathologie chronique préexistante. Compte tenu des formes cliniques connues, la réanimation respiratoire pourra varier d’une assistance ventilatoire relativement simple à la prise en charge d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë avec éventuelle défaillance multiviscérale associée. La durée de séjour en réanimation pourra ainsi varier fortement d’un patient à l’autre, de quelques jours à 2-3 semaines (la médiane de durée de ventilation pour les séries publiées de patients H1N1 est de 10 jours).
Un cas probable de syndrome de Guillain-Barré a été signalé mardi dernier dans le cadre du dispositif de pharmacovigilance de la vaccination de la grippe A (H1N1). Il s’agit d’une forme modérée et uniquement sensitive, qui a évolué favorablement.
Chaque semaine, l’Institut de veille sanitaire (InVS) analyse les données sur l’activité de la grippe A (H1N1) 2009 et publie ses résultats dans un bulletin hebdomadaire qui paraît le mercredi sur le site internet de l’InVS (excepté cette semaine, où la parution est repoussée au jeudi 12 novembre 2009).
Depuis le dernier bulletin épidémiologique du 3 novembre 2009, 8 nouveaux décès attribués au virus A (H1N1) 2009 ont été signalés. L’augmentation des décès comme celle des cas graves sont parallèles à l’intensification de la circulation du virus A (H1N1) 2009 constatée ces trois dernières semaines en métropole. Depuis le début de l’épidémie, 155 patients présentant des tableaux sévères ont été hospitalisés en réanimation.
L’immunisation est le meilleur moyen de se protéger et de protéger ses proches contre les virus de la grippe, notamment celui de la grippe H1N1. Il est important de faire la distinction entre le mythe et la réalité. Voici quelques‑uns des mythes les plus courants en ce qui a trait aux vaccins, notamment à ceux contre la grippe H1N1 et la grippe saisonnière.
Une dose unique de vaccin contre la grippe H1N1, telle est la recommandation faite vendredi par un groupe d’experts qui conseille l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Les experts ont relevé que les autorités de réglementation ont désormais homologué divers vaccins contre la grippe pandémique : vivants atténués, inactivés adjuvés et inactivés non adjuvés. Le Groupe recommande de n’administrer qu’une seule dose de vaccin aux adultes et adolescents à partir de l’âge de dix ans, si cette posologie correspond aux indications des autorités de réglementation, selon un communiqué.
En France métropolitaine
Une nette augmentation des recours aux soins pour grippe clinique en ville, selon le réseau Sentinelles et SOS Médecins, et à l’hôpital (Oscour®), se poursuit en Île-de-France et touche également, de façon moindre, les plus grands centres urbains. Selon les données du réseau des Grog et des Centres nationaux de référence Influenzae, le nombre de consultations pour grippe A (H1N1) 2009 est estimé à 167 000. Le taux de prélèvements positifs est beaucoup plus élevé que les semaines précédentes. Le nombre de signalements de cas hospitalisés en réanimation ou soins intensifs continue à croître. En semaine 43, 76 patients ont été hospitalisés, dont 22 cas graves. Ces éléments confirment l’intensification de l’épidémie de grippe A (H1N1) 2009 sur le territoire métropolitain.
Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la grippe A(H1N1)v et de l’utilisation par un grand nombre de personnes de traitements antiviraux en cas de pandémie grippale, l’Afssaps met en place et coordonne un programme de surveillance spécifique.
Après l’identification et l’isolement de la souche de virus grippal susceptible de donner lieu à une pandémie, il faut compter le délai nécessaire au déroulement du processus de fabrication, qui comporte de nombreuses étapes, avant de disposer du vaccin lui-même. Dès mise à disposition de la souche de référence de l’OMS fin mai dernier, quatre laboratoires pharmaceutiques ont immédiatement lancé le processus nécessaire à la mise au point d’un nouveau vaccin, suivis ensuite par plusieurs autres fabricants à travers le monde. Ces vaccins sont fabriqués de la même façon que les vaccins contre la grippe saisonnière. Les vaccins A(H1N1) sont produits soit sur des œufs, soit sur des cultures cellulaires. Ce sont des vaccins inactivés qui sont composés soit d’antigènes de surface du virus grippal, soit du virion entier ou fragmenté et comportent des adjuvants.
Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la grippe A(H1N1)v et de l’utilisation par un grand nombre de personnes de traitements antiviraux en cas de pandémie grippale, l’Afssaps met en place et coordonne un programme de surveillance spécifique. Dans ce contexte, l’Afssaps souhaite faciliter la déclaration des évènements indésirables graves susceptibles d’être dus aux vaccins ou aux médicaments antiviraux.
La grippe H1N1 a désormais atteint l’Europe. Les premiers patients ont été admis en réanimation dans notre pays. Personne ne peut dire encore quelle sera l’ampleur de la vague épidémique, mais l’expérience des pays de l’hémisphère sud a montré un afflux de patients présentant des atteintes pulmonaires graves dans les services de réanimation. Parmi ces patients, une forte proportion était constituée de patients jeunes, sans co-morbidité préexistante, atteints de syndromes de détresse respiratoire aiguë très sévères ayant requis une ventilation mécanique au minimum « protectrice » et, parfois, des assistances respiratoires extracorporelles. De plus, l’arrivée de ces patients atteints du virus H1N1 va coïncider avec la période hivernale habituelle de tension sur les services de réanimation déjà très sollicitées par les effets de la grippe saisonnière.
Certains termes de recherche [sur Google] semblent être de bons indicateurs de la propagation de la grippe. Afin de vous fournir une estimation de la propagation du virus, ce site rassemble donc des données relatives aux recherches lancées sur Google.
Il est rappelé que l’objectif principal actuel de la vaccination contre la grippe pandémique A(H1N1)2009 est la réduction du risque de formes graves et de décès. Néanmoins la maîtrise de la dynamique épidémique reste souhaitable. Le Haut Conseil de la santé publique rappelle que toutes les personnes qui désirent être vaccinées devraient pouvoir l’être in fine. Toutefois, la balance bénéfice-risque de la vaccination doit faire l’objet de réévaluations fréquentes.
En période de forte épidémie de grippe saisonnière et de pandémie, une situation de « débordement » est à craindre. La prise en charge des autres pathologies par l’ensemble des professionnels de santé est perturbée.
La prise en charge des malades atteints de grippe et de leurs contacts pourra varier en fonction :
Le Conseil national de l’Ordre des médecins demande aux médecins de se faire vacciner, d’inciter leurs patients à se faire vacciner, et les encourage vivement à être vaccinateurs. _ La participation des médecins aux actions de santé publique est un devoir déontologique
Le recours aux soins en médecine de ville pour grippe clinique et infections respiratoires aiguës est stable. La part du virus A (H1N1) 2009 dans ce recours aux soins reste faible. Du 28 septembre au 4 octobre 2009, l’incidence des consultations pour grippe clinique estimée par le réseau Sentinelles reste stable à 217 cas pour 100 000 habitants et se situe toujours au-dessus du seuil épidémique (102 cas pour 100 000 habitants).
Début septembre 2009, les données publiées sur la gravité clinique de cette grippe justifient-elles des mesures de grande ampleur ? Quelles sont les personnes à risques de complications ?
L’Agence européenne des médicaments, l’EMEA, a recommandé vendredi à la Commission européenne d’autoriser la vente d’un troisième vaccin contre la grippe A(H1N1), le Celvapan du laboratoire américain Baxter, après ceux de Novartis et de GSK. "La Commission européenne devrait accorder l’autorisation rapidement", a précisé l’EMEA dans un communiqué. Le Celvapan, rappelle l’Agence, est sans adjuvant (substance destinée à amplifier l’effet d’un vaccin), contrairement aux deux autres vaccins autorisés par l’UE.
Le virus responsable de la grippe A(H1N1)v se transmet par voie aérienne, ou par contact rapproché avec un malade, mais également par contact direct avec les mains ou avec des objets touchés et contaminés par une personne malade. Les mesures d’hygiène habituelles des mains ou l’utilisation de désinfectants pour les mains peuvent jouer un rôle important dans la réduction de la transmission du virus.
Le recours aux soins pour grippe clinique et infections respiratoires aiguës tend à se stabiliser. Du 21 au 29 septembre 2009, l’incidence des consultations pour grippe clinique estimée par le réseau Sentinelles a légèrement augmenté pour atteindre 234 cas pour 100 000 habitants se situant toujours au-dessus du seuil épidémique (96 cas pour 100 000 habitants). L’excès hebdomadaire de consultations pour grippe clinique, est estimé à 130 000 consultations. La proportion d’infections respiratoires aiguës (IRA) parmi les actes médicaux est relativement stable selon le réseau Grog. Les réseaux SOS Médecins et Oscour indiquent une légère baisse de l’activité liée aux syndromes grippaux.
Les vaccins contre la grippe A (H1N1) sont constitués de virions inactivés (fragmentés ou entiers). Certains d’entre eux contiennent un adjuvant. Ces vaccins sont dépourvus de pouvoir infectant. Il n’y a donc pas lieu de craindre une infection embryo-fœtale par le virus de la grippe A (H1N1) lors d’une vaccination en cours de grossesse. Le Haut Conseil de la Santé Publique recommande la vaccination des femmes enceintes à partir du 2ème trimestre de grossesse et si possible avec un vaccin sans adjuvant. Pour voir les recommandations du HCSP,
Le prélèvement naso-pharyngé est nécessaire pour réaliser un diagnostic virologique de grippe. Les analyses virologiques ont pour objectif soit d’adapter la prise en charge thérapeutique pour certains cas, soit de suivre le plus finement possible l’évolution du virus et sa circulation sur le territoire national. De ce fait, le prélèvement naso-pharyngé n’est actuellement recommandé que dans un nombre restreint de situations.
Il est reconnu que certaines personnes, ou certains groupes de personnes, n’ayant pas été désignées ci-dessous pourraient être exposées à des risques plus élevés d’être atteintes gravement ou d’être hospitalisées, en raison de leurs conditions socio-économiques et de leur mode de vie, de leur accès aux soins de santé et de leurs risques élevés d’exposition au virus de la grippe H1N1. On examinera la possibilité de cibler ces personnes dans le cadre du programme d’immunisation, au fur et à mesure que nous disposerons de plus amples connaissances sur l’évolution du virus. On examiner également la possibilité d’immuniser des groupes supplémentaires, si cela s’avère nécessaire pour atténuer la perturbation de l’ordre social.
En métropole, la circulation du virus A (H1N1) 2009 se poursuit.
Du 14 au 20 septembre 2009, l’incidence des consultations pour grippe clinique estimée par le Réseau Sentinelles continue d’augmenter à 262 cas pour 100 000 habitants – le seuil épidémique est de 90 cas pour 100 000 habitants. L’excès de consultations pour grippe clinique cette semaine est estimé à 151 000 consultations (nombre de consultations supplémentaires par rapport à la moyenne des années précédentes pour la même semaine).
Ce kit téléchargeable est destiné aux dirigeants de TPE et PME, aux artisans, commerçants et professions libérales. Il contient des conseils pratiques pour éviter la diffusion du virus au sein de l’entreprise ainsi qu’un guide d’accompagnement pour la mise en place d’un plan de continuité de l’activité économique dans une situation de pandémie grippale. Ce kit contient notamment un rappel des "gestes barrière" à adopter pour éviter la contagion, ainsi que des supports de communication directement utilisables au sein de l’entreprise.
Ces lignes directrices sont fondées sur les données scientifiques disponibles actuellement au sujet de cette nouvelle maladie, et de l’opinion d’experts en santé publique dans le domaine des stratégies de lutte contre les maladies à l’échelle communautaire, des maladies infectieuses, des mesures d’urgence, des communications et de l’éthique ; par conséquent, elles peuvent faire l’objet de révisions et de modifications au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.
Ces lignes directrices sont publiées par l’Agence de la santé publique du Canada en réponse à l’éclosion du virus de l’influenza H1N1. Ces lignes directrices sont fondées sur les données scientifiques disponibles actuellement et de l’opinion d’experts en santé publique dans le domaine des stratégies de lutte contre les maladies à l’échelle communautaire, des maladies infectieuses, des mesures d’urgence, des communications et de l’éthique ; par conséquent, elles peuvent faire l’objet de révisions et de modifications au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.
Le Haut Conseil de la santé publique confirme et précise ses recommandations antérieures privilégiant l’utilisation de vaccins ne contenant pas d’adjuvant :
En métropole, la circulation du virus A (H1N1) 2009 s’intensifie. Selon les données du réseau Sentinelles, du 31 août au 6 septembre 2009 (semaine 36), l’incidence des consultations pour grippe clinique est en augmentation à 83 cas pour 100 000 habitants et se situe légèrement au-dessus du seuil épidémique (80/100 000 habitants). Ce léger dépassement du seuil épidémique devra être confirmé la semaine prochaine pour marquer une réelle évolution.
(...) La relation entre grippe saisonnière et pneumonie acquise en collectivité (PAC) est peu claire,4, 5 mais la PAC a été signalée comme une complication fréquente de la grippe pandémique. Au cours de la pandémie de 1918-1919, on estime qu’une pneumonie bactérienne secondaire est apparue chez 7 à 20% des victimes de la grippe, avec un taux de létalité de 20 à 36%. On pense que les taux d’atteinte par une pneumonie secondaire ont été plus faibles ( 5%) lors des pandémies moins graves du vingtième siècle. (...)
Les soignants, qu’il s’agisse de généralistes, de pédiatres ou d’urgentistes seront en première ligne pour prendre en charge les patients infectés. Plusieurs types de mesures doivent être envisagés : renforcement des mesures d’hygiène, ne pas passer « à côté » des autres pathologies infectieuses en particulier chez l’enfant, prescrire à bon escient en cas de grippe, envisager d’autres mesures complémentaires…
La femme enceinte constitue un terrain fragile et à haut risque de forme plus sévère. Plusieurs cas de pneumopathie virale fulminante ont en effet été rapportés avec une issue maternelle fatale pour le virus H1N1. Peu de données sont disponibles dans la littérature. Une étude publiée le 29 juillet dans le Lancet(9) rapporte 6 décès maternels pour 11 hospitalisations avec forme sévère parmi 34 femmes enceintes déclarées infectées aux USA sur une période courte située au début de la pandémie, de mi-avril à mi-mai. Le taux de mortalité et la gravité de la maladie pourrait donc être bien supérieur au taux attendu.
Les Grog (groupes régionaux d’observation de la grippe) annonçaient lundi 20 000 contaminations par semaine en France. Un chiffre non confirmé par l’Institut de veille sanitaire. Combien de personnes en France sont-elles touchées par le virus de la grippe H1N1 chaque semaine ? Alors que, pour la dernière semaine d’août, l’Institut national de veille sanitaire (INVS), chargé de la surveillance épidémiologique de la maladie, avançait le chiffre de 5 000 cas par semaine, lundi le directeur du réseau des Grog, évoquait quant à lui un chiffre bien plus élevé, de 20 000 nouveaux cas par semaine environ.
En cohérence avec le dispositif du plan national de prévention et de lutte contre la pandémie grippale, le ministère du Travail, des Relations Sociales, de la de la Famille, de la Solidarité et de la Ville marque son engagement auprès des parents de 1,2 million de jeunes enfants bénéficiant habituellement d’un mode d’accueil de la petite enfance
Depuis le 30 avril, le ministère de la Santé et des Sports et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) ont mis en place un dispositif de communication dont l’objectif consiste à inciter la population à adopter des gestes barrières permettant de limiter la transmission des virus. Afin de favoriser l’appropriation et l’application de ces gestes simples mais à l’efficacité démontrée, une nouvelle campagne d’information débutera le 25 août. L’ensemble des supports de communication sont téléchargeables.
Face à la menace de pandémie grippale du nouveau virus A(tIlNl), le Gouvernement entend mettre en place une réponse sanitaire évolutive exceptionnelle pour la période 2009-2010 (cf. fiche nol). Dans la perspective d’une diffi,rsion de la pandémie en France au cours de I’automne prochain, il a en particulier décidé de préparer une grande campagne de vaccination. Cette solution est apparue la mieux à même de repondre, dans des délais contraints et avec l’effrcacité sanitaire la plus forte possible, aux caractéristiques de ce nouveau virus et aux spécificités de la production de nouveaux vaccins. Cette campagne n’a pas vocation à se renouveler I’an prochain. Dans ce cadre, le Gouvernement a commandé des doses de vaccin, afin d’être en mesure de proposer, si cela s’avérait nécessaire, à l’ensemble de la population une couverture vaccinale contre le nouveau virus.
En métropole, la circulation du virus est avérée mais reste limitée. Du 17 au 23 août 2009, l’incidence des consultations pour grippe clinique reste inférieure au seuil épidémique. Elle est estimée à 45 cas pour 100 000 habitants par le réseau Sentinelles, ce qui correspond à environ 28 000 consultations. Le nombre de patients vus en consultation de médecine de ville pour grippe A (H1N1) 2009 la semaine dernière est estimé à environ 4 500. Les incertitudes autour de cette estimation doivent conduire à interpréter ce résultat avec prudence.
La France comptabilise environ 800 000 grossesses par an et, selon les données scientifiques, l’incidence et la gravité de la grippe augmentent avec le terme de la grossesse aussi bien pour la future mère (problèmes respiratoires par diminution de la capacité respiratoire, surinfection accrue par diminution des défenses immunitaires) que pour le foetus : le risque d’accouchement prématuré est multiplié par 4. Le suivi et la prise en charge des femmes enceintes dans une période de pandémie grippale nécessitent de préciser le cadre de ce dispositif et les moyens de protection incluant la prise en charge des nouveau-nés (jusqu’à 28 jours).
L’oseltamivir est un antiviral administré par voie orale dans le traitement et la prévention de la grippe. Il est administré sous forme d’une pro-dogue (phosphate d’oseltamivir) dont le métabolite carboxylé est actif (carboxylate d’oseltamivir).
L’Institut de veille sanitaire (InVS) coordonne la surveillance de la grippe en France, notamment celle due au virus A (H1N1)2009. Cette surveillance repose sur plusieurs outils et reste évolutive et fonction de la circulation du virus.
En métropole, la circulation du virus est avérée mais reste limitée. Les données de la « surveillance populationnelle » montre que le seuil épidémique n’est pas atteint. Du 10 au 16 août 2009, le nombre de consultations pour grippe clinique estimé par le réseau Sentinelles reste stable à 36 pour 100 000 habitants soit environ 22 000 consultations.
La prescription d’un traitement antiviral est recommandée aux sujets présentant :
Le virus de la grippe A H1N1/09 est un nouveau virus identifié au printemps 2009. Se transmettant par contact direct ou indirect avec une personne infectée, il s’est répandu rapidement à travers le monde, déclenchant une pandémie. Le virus A H1N1/09 infecte surtout les enfants et les jeunes adultes, qui n’ont pas d’immunité protectrice, et beaucoup plus rarement les personnes de 65 ans et plus
La mise en ligne d’une étude effectuée par des investigateurs anglais et publiée sur le site du British Medical Journal sur les antiviraux utilisés chez l’enfant dans le traitement et la prévention de la grippe saisonnière amène l’Afssaps à rappeler les conditions d’octroi des autorisations de mise sur le marché (AMM) et de leur utilisation dans le cadre de la pandémie grippale A (H1N1).
06/08/2009 - Ces recommandations ont été établies dans le contexte de pandémie de niveau 6 de grippe A(H1N1) déclarée par l’OMS. Elles sont susceptibles d’être modifiées en fonction de l’évolution des données disponibles et des éventuelles modifications des caractéristiques du produit mentionnées dans l’Autorisation de Mise sur le Marché de Tamiflu®.
L’Institut de veille sanitaire (InVS) informe du décès d’une adolescente âgée de 14 ans, hospitalisée au CHU de Brest, chez qui le virus A(H1N1) a été identifié. Cette jeune fille souffrait d’une maladie grave, compliquée d’une infection pulmonaire sévère, autre que la grippe. Dans le cadre d’un bilan systématique lié au contexte de l’épidémie actuelle, une recherche du virus A (H1N1) 2009 a été effectuée, et s’est révélée positive. Il s’agit du premier décès en France d’une personne chez laquelle le virus A(H1N1) a été identifié.
’Institut de veille sanitaire face à la pandémie, Que nous apprennent les pandémies du passé ?, Le point sur le virus de la nouvelle grippe A(H1N1)v, Cas d’infection par le nouveau virus de la grippe A(H1N1)v en France, situation au 5 juin 2009, VoozaFlu : un outil au service de la surveillance de la nouvelle grippe A(H1N1)v, Le point sur les paramètres épidémiologiques dans l’épidémie due au nouveau virus de la grippe A(H1N1)v, Adaptation du dispositif de surveillance à la situation épidémiologique, Manifestations cliniques observées dans les premières séries de cas de grippe due au virus émergent Influenza A(H1N1)v, Grippe A(H1N1)v : naissance d’une pandémie - Bilan mondial au 5 juin 2009
Je suis grippé(e) et le médecin qui m’a examiné(e), m’a conseillé de rester à domicile. Je dois bien suivre ses recommandations et ses prescriptions. La grippe est une maladie très contagieuse : comment l’attrape-t-on ? J’adopte des mesures d’hygiène pour limiter la transmission à mes proches pendant toute la durée des symptômes, notamment tant que je tousse. Je me désinfecte les mains plusieurs fois par jour pour éviter de disséminer le virus qui s’y trouve
Le Groupe consultatif stratégique d’experts de la vaccination (SAGE) a tenu une réunion extraordinaire le 7 juillet 2009 à Genève (Suisse), afin de faire le point sur les vaccins destinés à lutter contre la pandémie 2009 de grippe A (H1N1) et de formuler des recommandations les concernant
Bachelot au « Quotidien » : « J’ai confiance en la médecine de ville et j’ai besoin d’elle » À partir d’aujourd’hui, les personnes qui présentent des symptômes évocateurs de la grippe devront contacter leur médecin traitant, qui évaluera leur état de santé et décidera de la conduite à tenir. Une évolution que les professionnels de santé doivent considérer de manière « attentive et sereine », selon la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
L’épidémiologie de la grippe A(H1N1) étant en constante évolution, l’OMS a rehaussé le niveau d’alerte à la pandémie à la phase 6, le 11 juin dernier. Ce rehaussement n’est pas dû à une virulence accrue mais plutôt à l’intensité et l’étendue de la transmission à travers le monde. Jusqu’à maintenant, on a pu constater que la plupart des cas étaient bénins et que la grippe se comportait comme la grippe saisonnière.
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A compter du 23 juillet, les médecins libéraux seront en première ligne pour la prise en charge de la grippe porcine. « La Cellule interministérielle de crise (CIC) a décidé de confirmer la prise en charge des malades par le secteur ambulatoire c’est-à-dire par la médecine libérale. C’est une des mesures qui étaientprévues dans le plan de lutte contre la pandémie grippale », a indiqué mercredi Brice Hortefeux, le ministrede l’Intérieur. « Les médecins généralistes seront au centre du dispositif », a souligné aussi Roselyne Bachelot. « Le SAMU-centre 15 reste en place », mais il est destiné à prendre en charge « les cas graves et les enfants de moins d’un an », a précisé la ministre de la Santé.
Finalement, ne vaudrait-il pas mieux attraper dès maintenant la grippe A (H1N1), pendant qu’elle n’est pas très virulente, plutôt que d’attendre la deuxième vague de l’automne prochain, qui risque d’être plus sévère ? Certains, en organisant des "swine flu parties" ("fêtes grippe porcine") aux Etats-Unis ou des "grippe parties" au Royaume-Uni, ont d’ores et déjà tranché : ces réunions visent à contracter délibérément le virus A (H1N1) afin de fabriquer des anticorps et être ainsi précocement immunisés. Une vaccination naturelle, en quelque sorte, mais que les spécialistes considèrent comme une fausse bonne idée.
Le vaccin contre la nouvelle grippe A/H1N1 "n’arrivera que progressivement et donc il y aura des gens à vacciner avant d’autres", a prévenu aujourd’hui le directeur général de la santé Didier Houssin. "Il y aura sûrement des choix à faire parce que le vaccin n’arrivera que progressivement. Donc il y aura des gens à vacciner avant d’autres. Ce sera une décision politique importante qui ne sera probablement pas prise avant septembre quand on en saura plus sur l’épidémie et les vaccins, leur efficacité, leur inconvénients", a-t-il expliqué sur Europe 1.
Récemment, un article paru dans la prestigieuse revue The Lancet faisait le point sur la grippe pandémique A H1N1 et la grossesse. On avait déjà remarqué lors des épidémies de grippe saisonnières et lors des précédentes pandémies de grippes, que les femmes enceintes avaient plus de complications de la grippe et plus de mortalité que les femmes qui ne sont pas enceintes.
La pandémie actuelle due au nouveau virus grippal A/H1N1 concerne toutes les entreprises et leurs salariés. L’INRS propose une sélection d’outils pour aider les entreprises à se préparer, établir un plan de continuité d’activité, afin d’assurer leur fonctionnement en mode dégradé, tout en protégeant la santé de leurs salariés : organisation du travail, protection collective, règles d’hygiène, protection respiratoire, sensibilisation des personnels.
En cas de pandémie, le respect des règles d’hygiène élémentaires sera indispensable pour limiter les risques de contamination. Il faut donc les connaître. La vie quotidienne en cas de pandémie se poursuivra chez soi, mais aussi à l’extérieur du domicile et au travail, même si certaines de nos pratiques habituelles seront bouleversées. Il faudra donc s’informer. Ici sont regroupées les informations qui ont trait à la maladie et qu’il faut connaître pour se soigner sans contaminer les autres
Au 11 juin 2009, 74 pays avaient notifié à l’OMS un total de 28 774 cas d’infection par le nouveau virus grippal A (H1N1) confirmés au laboratoire, dont 144 décès. L’épidémie, qui a débuté dans la Région des Amériques, s’est propagée dans toutes les Régions de l’OMS, à l’exception de la Région africaine. Le Japon a été l’un des premiers pays à détecter des cas sporadiques importés en Asie ; la Nouvelle Zélande1 a été le premier pays de la Région du Pacifique occidental à notifier des cas.
La question qui parait essentielle aux yeux du Comité est celle de savoir si l’état d’urgence induit par une pandémie grippale comporte l’éventualité d’une mise à l’arrière-plan de certains principes éthiques fondamentaux. Faut-il subordonner les libertés individuelles à d’autres valeurs plus ajustées à l’efficacité de la stratégie de lutte contre ce fléau sanitaire ? Jusqu’où une limitation aux allées et venues des personnes peut-elle être imposée ? A quelle condition notre société pourrait-elle accepter que certains de ses membres soient prioritairement vaccinés dans la phase de pénurie vaccinale ?
Le Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza dans le secteur de la santé (le Plan) a été élaboré selon un processus de collaboration et de consultation entre les représentants des gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux, locaux et régionaux, d’experts dans leurs domaines respectifs et d’intervenants non gouvernementaux. L’élaboration originale du Plan fut coordonnée par Santé Canada selon les directives du Comité sur la pandémie de l’influenza, un comité consultatif technique fédéral, provincial et territorial. L’édition 2006 du Plan fut coordonnée par l’Agence de la santé publique du Canada. Le Plan est offert pour des fins d’information afin d’appuyer une planification cohérente et approfondie de la réponse du secteur de la santé par les gouvernements et autres intervenants selon leurs rôles et leurs responsabilités respectifs advenant une pandémie d’influenza au Canada.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a augmenté à la phase 5 (sur 6) le niveau d’alerte pandémique le 29 avril 2009. La phase 5 se caractérise par des flambées de cas, avec transmission interhumaine, dans au moins deux pays de la même région de l’OMS. A l’heure actuelle, plusieurs Etats au Mexique et aux USA sont touchés par l’infection avec la nouvelle grippe A(H1N1). Des cas de maladie ont été signalés dans d’autres pays.
Chaque année, une épidémie de grippe a lieu et, bien que la grippe ne soit pas bénigne pour tous, elle ne met pas en émoi pouvoir publics, spécialistes de la santé public, médecins, médias et grand public. Les virus responsables de ces épidémies annuelles évoluent régulièrement mais lorsqu’un changement brutal du virus apparaît, la population n’est pas immunisée, le nombre de personnes touchées est plus élevé : on parle alors de pandémie. Lors des trois pandémies qui ont eu lieu au XXème siècle (en 1918-19, en 1957-58 et en 1968-69), le taux d’attaque était de l’ordre de 50 à 60% mais seulement la moitié des personnes contaminées présentaient des symptômes.
La situation épidémiologique mondiale, l’importance des échanges et les connaissances tirées des pandémies grippales du XXème siècle ont amené le gouvernement à arrêter, en octobre 2004, un premier plan de lutte contre une nouvelle pandémie grippale et à lancer un processus planifié d’acquisition de moyens de prévention et de lutte. La présente édition est la quatrième, la précédente datant du 9 janvier 2007.
Créé en 1984, le GROG, réseau d’alerte précoce de la grippe, est devenu un symbole de la participation des médecins libéraux à la Santé Publique.
Vous pouvez prendre des mesures pour vous protéger contre l’un des pires « effets secondaires » de l’hiver, c’est-à-dire l’influenza, ou la grippe. Ces mesures simples comprennent se laver souvent les mains, tousser et éternuer dans votre bras/manche, obtenir un vaccin annuel contre la grippe et rester à la maison quand vous êtes malade.
mercredi 16 juin 2010 |
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