EscarresMaladies, symptômes et pathologies |
La CNEDiMTS recommande de modifier les conditions d’inscription des dispositifs d’aide à la prévention et d’aide au traitement des escarres, conformément au projet de nomenclature joint en annexe.
La peau est un organe très exposé. La destruction cutanée peut être d’origine diverse (traumatique, infectieuse, tumorale, vasculaire, iatrogène). Sa réparation correspond à la cicatrisation. Selon la surface et la profondeur de la lésion, la fermeture du revêtement cutané sera spontanée, obtenue par soins locaux (cicatrisation dirigée) ou nécessitera un traitement chirurgical. Les méthodes de chirurgie plastique mises en oeuvre reposent sur les sutures, les greffes et les lambeaux, dont les indications vont de la simple plaie aux vastes pertes de substances.
Une escarre est une nécrose ischémique des tissus compris entre le plan du support sur lequel repose le sujet et le plan osseux. D’autres facteurs complètent l’action nocive de la compression. Elle est plus fréquente chez la personne âgée. Selon sa gravité elle met en jeu la fonctionnalité, le maintien à domicile et le pronostic vital. Plusieurs études de type « un jour donné » réalisées en France ont montré que près de 10% des patients hospitalisés avaient une escarre. Les coûts induits en soins sont très importants compte-tenu de la longueur d’évolution habituelle. Elle peut être prévenue dans une grande majorité de cas.
L’escarre est une pathologie apparemment aussi redoutée par les patients que par les équipes soignantes. Néanmoins, ses mécanismes de constitution ne sont par toujours appréhendés, sa gravité est souvent estimée avec un retard qui rend son traitement plus difficile et aléatoire. L’escarre ne doit pas être regardée comme une plaie ordinaire, ni dans son mode de formation, ni dans sa prise en charge. L’escarre est une plaie qui s’inscrit toujours dans un contexte général, c’est la face visible de l’iceberg, ou l’expression localisée d’un contexte clinique que l’on doit absolument apprécier en tant que tel. Cette vision s’applique autant à sa raison de survenue qu’à son traitement.
L’objectif de cette conférence de consensus est de répondre aux sept questions suivantes, posées au jury :
vendredi 29 mars 2013 |
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