DépressionMaladies, symptômes et pathologies |
Des équipes de l’université Paris Descartes, sous la co-direction des Professeurs Raphaël Gaillard (Centre Hospitalier Sainte Anne, Institut Pasteur) et du Professeur Olivier Hermine (Hôpital Necker, centre national de référence des mastocytoses, Institut Imagine) ont mis à jour un mécanisme inflammatoire de la dépression via l’étude d’une maladie rare : la mastocytose. Une étude publiée en 2016 par le Dr Georgin-Lavialle dans la revue Molecular Psychiatry, première revue internationale en psychiatrie.
Les antidépresseurs font partie de l’arsenal thérapeutique psychiatrique depuis de nombreuses années et leur utilisation est très répandue, puisqu’on estime qu’environ 10 % de la population belge est amenée à en prendre chaque année. Cependant, il existe d’importantes polémiques sur leur efficacité réelle. Nous passons successivement en revue les arguments en défaveur et en faveur de leur efficacité. Parmi les éléments en défaveur, on relève plusieurs méta-analyses qui montrent peu de différence d’efficacité entre les antidépresseurs et le placebo.
La dépression est une pathologie fréquente en médecine générale. Selon le Panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale, la majorité des praticiens des Pays de la Loire prennent en charge chaque semaine des patients pour un état dépressif. Différents aspects de leur pratique dans ce domaine apparaissent liés aux questions de disponibilité et de proximité des professionnels spécialisés en santé mentale. 80 % des médecins généralistes des Pays de la Loire considèrent en effet que l’accès à ces professionnels est difficile ou plutôt difficile sur leur zone d’exercice. Ce constat fait écho à des densités régionales en psychiatres et en psychologues très inférieures à la moyenne nationale, avec des situations particulièrement tendues dans les départements de Mayenne, Sarthe et Vendée.
Les deux tiers des médecins déclarent être confrontés fréquemment à des états dépressifs de leurs patients. Neuf sur dix s’estiment efficaces dans la prise en charge de la dépression et les trois quarts ont suivi une formation sur cette prise en charge. Les stratégies de prise en charge de la dépression et leurs déterminants ont fait l’objet d’une enquête réalisée fin 2011 dans le cadre du panel de médecins généralistes de ville. La majorité des participants perçoivent les psychothérapies comme un traitement à part entière de la dépression et les jugent efficaces. Mais ils soulignent plusieurs freins à leur accès : coût, délais de rendez-vous, réticence des patients.
A l’échelle mondiale, la dépression reste une affection psychique toujours sous-diagnostiquée et sous-traitée, qui est à l’origine d’une grande souffrance pour les patients et leur entourage. En se positionnant avant le VIH et les cardiopathies coronariennes, la dépression est l’affection la plus souvent responsable de handicaps significatifs et de coûts élevés pour la société. La dépression est également associée à une mortalité élevée par suicide.
Ce guide a pour objectif d’informer le patient admis en ALD, au titre d’un trouble dépressif récurrent ou persistant, sur les principaux éléments du traitement et du suivi. Il fournit également plusieurs sources d’informations complémentaires. Ce guide est remis par le médecin traitant et peut constituer un support de dialogue.
Cette recommandation de traitement suit les lignes directrices internationales de la World Federation of Societies of Biological Psychiatry (WFSBP) [1] et nationale S3 de la Deutsche Gesellschaft für Psychiatrie, Psychotherapie und Nervenheilkunde (DGPPN) [2]. Elle reprend les stratégies basées sur des preuves (l’ensemble des dernières connaissances scientifiques selon les critères de la médecine basée sur des preuves) du traitement aigu des épisodes dépressifs selon les critères de l’« International Classification of Diseases » (ICD-10, OMS 1992) et du « Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders » (DSM-IV).
Les médecins de famille traitent entre un tiers et la moitié de tous les adultes souffrant de dépression, res- pectivement les deux tiers des patients dépressifs âgés. La gravité des symptômes de dépression est compa- rable dans les cabinets des médecins de famille et ceux des psychiatres spécialisés.
Dans le cadre de la préparation de la campagne nationale d’information sur la dépression lancée par le ministère de la Santé et des Sports et l’INPES en octobre 2007, il était apparu indispensable de faire un état des lieux rigoureux sur la prévalence de cette maladie et sur les représentations que peuvent en avoir nos concitoyens. C’est dans ce même souci d’appuyer la décision et les actions de santé publique sur des faits scientifiques que l’INPES édite les résultats de l’enquête Anadep.
Le trouble bipolaire est une pathologie fréquente avec une prévalence estimée dans la population générale de 1 %. Il s’agit d’un trouble récurrent de l’humeur alternant des phases d’expansionsde l’humeur avec une augmentation de l’énergie et des activités (manie ou hypomanie), et des baisses de l’humeur (dépression), avec des intervalles libres plus ou moins longs. Dénommé par le passé psychose maniaco-dépressive, le trouble bipolaire recouvre une définition plus large de troubles de l’humeur qui sont parfois accompagnés ou non par des symptômes psychotiques.
Pour la majorité des femmes, mettre un enfant au monde est une expérience très intense, tant du point de vue physique qu’émotionnel. Il est donc naturel pour un bon nombre de nouvelles mamans d’éprouver des sautes d’humeur après l’accouchement, se sentant heureuses et tristes par moments. Ces sentiments sont parfois appelés « baby blues » ou « syndrome du troisième jour ». Dans la plupart des cas, ils disparaissent environ 10 jours après l’accouchement. Cependant, certaines femmes peuvent éprouver une dépression profonde et continue qui durera beaucoup plus longtemps. Il s’agit de la dépression post-partum.
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) diffuse une Mise au point sur le bon usage des antidépresseurs au cours de la dépression chez l’enfant et l’adolescent destinée aux professionnels de santé. Ce document rappelle que le traitement de première intention des troubles dépressifs est psychothérapique. La mise en place d’un traitement médicamenteux est possible dans certaines situations particulières, mais elle doit être accompagnée d’une surveillance étroite du patient et de la recherche de tout signe d’apparition d’un comportement suicidaire.
Vous recevez un médicament antidépresseur pour traiter un épisode dépressif.
Ce traitement vous est nécessaire mais impose certaines précautions.
Lisez attentivement ces informations qui peuvent vous aider à assurer l’efficacité et la sécurité de votre traitement.
Repérer les symptômes, connaître les traitements, savoir à qui s’adresser. déprime ou dépression, solutions thérapeutiques, où et à qui s’adresser, ce qu’on peur faire par soi-même
Au Canada, environ 11 % des hommes et 16 % des femmes feront une dépression majeure au cours de leur vie. La dépression peut diminuer la qualité de vie, entraîner des difficultés relationnelles et une perte du temps consacré au travail ou aux étude, engendrer des maladies chroniques comme le diabète ou les maladies du coeur et, parfois, mener au suicide. Heureusement, dans la plupart des cas, il y des traitements efficaces pour traiter la dépression.
Les problèmes et les malchances font partie de la vie. Il nous arrive tous parfois d’être malheureux et lorsque les choses ne vont pas comme prévu, de nombreuses personnes deviennent temporairement déprimées. Les expériences d’échec provoquent souvent des sentiments temporaires d’inutilité et de reproche de soi, tandis que les pertes personnelles peuvent provoquer des sentiments de tristesse, de déception et de vide. Ces sentiments sont normaux et disparaissent généralement après un court laps de temps. Ce n’est pas cependant le cas pour la maladie dépressive.
Comment faire la différence entre une « déprime » et une dépression ? Quelles sont les solutions de prise en charge selon les degrés de sévérité de la maladie ? Quelles informations donner au patient et à son entourage ? Quels conseils pour sa vie quotidienne ?
OBJECTIF : diminuer la morbi-mortalité (prévention du suicide) des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé (EDC) par la prise en charge des :
vendredi 22 avril 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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