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Le cancer de la prostate est la tumeur non dermatologique la plus fréquemment diagnostiquée en Europe. L’opportunité de son dépistage est démontrée par deux études prospectives randomisées regroupant plus de 160 000 patients, mais reste controversée en raison du risque de surtraitement qu’il occasionne, ainsi que des effets secondaires potentiels consécutifs aux différentes thérapies à disposition. Ce contexte, ainsi que celui du patient individuel aboutissent actuellement à inviter celui-ci à une démarche de diagnostic précoce après l’avoir dûment informé. Si le diagnostic est posé, la prise en charge est recommandée dans un centre multidisciplinaire dont le volume de recrutement est significatif.
L’objectif principal de ces recommandations est de permettre, à l’ensemble des urologues, de développer la pratique d’une chirurgie urologique ambulatoire de qualité, avec les mêmes conditions de sécurité qu’en hospitalisation traditionnelle, en intégrant les technologies et les concepts en organisation actuels et à venir. L’objectif secondaire est de fournir des documents d’information aux médecins généralistes et aux patients ainsi qu’à l’ensemble des co-intervenants en chirurgie ambulatoire de l’établissement de santé.
Indication du niveau de preuve, "Ces lignes directrices portent sur la décision de procéder au dépistage du cancer de la prostate par toucher rectal et dosage de l’antigène prostatique spécifique (APS). Le dépistage consiste à rechercher, chez les hommes asymptomatiques, la présence ou non d’un cancer de la prostate. Le dépistage ne consiste pas dans le suivi d’hommes qui ont déjà été traités pour un cancer de la prostate. On exclut aussi de la notion de dépistage la prescription d’analyses dans le cadre d’une investigation pour des symptômes et du suivi de certains traitements.
Ces lignes directrices portent sur la décision de procéder au dépistage du cancer de la prostate par toucher rectal et dosage de l’antigène prostatique spécifique (APS). Le dépistage consiste à rechercher, chez les hommes asymptomatiques, la présence ou non d’un cancer de la prostate. Le dépistage ne consiste pas dans le suivi d’hommes qui ont déjà été traités pour un cancer de la prostate. On exclut aussi de la notion de dépistage la prescription d’analyses dans le cadre d’une investigation pour des symptômes et du suivi de certains traitements. Ce guide s’adresse à tous les médecins du Québec, mais particulièrement à ceux qui sont susceptibles de traiter et de suivre des clientèles masculines, notamment les médecins de famille, les internistes, les gériatres et les urologues
L’infection urinaire non compliquée est une cause fréquente de consultation chez le médecin de premier recours et un motif important de prescriptions d’antibiotiques empiriques. Le développement de résistances aux antibiotiques dans la communauté explique certains échecs de traitement avec des molécules largement utilisées comme les quinolones ou le co-trimoxazole. Cet article décrit l’épidémiologie de la résistance aux antibiotiques des germes impliqués dans les infections urinaires simples et ses conséquences concernant les recommandations de traitements empiriques récemment révisées.
Comme dans de nombreux pays, le cancer de la prostate est le premier cancer de l’homme en France avec plus de 70 000 nouveaux cas en 2010. Son incidence a plus que triplé depuis l’utilisation intensive du dosage sérique du PSA au début des années 1980, sans doute aussi en conséquence du vieillissement de la population, de l’amélioration des techniques diagnostiques et de la déclaration des cas. Sa mortalité tient la troisième place avec 9 300 décès en 2009, soit 3 % des causes de décès chez l’homme après les cancers du poumon et du côlon-rectum. Si l’utilisation du dosage de PSA permet de diagnostiquer plus de cancers de la prostate, l’incertitude demeure, après les résultats contradictoires des deux grands essais randomisés PLCO et ERSPC publiés en 2009, quant à sa capacité à diminuer la mortalité [1, 2].
La Société suisse d’Urologie (SSU) tient à contribuer à rendre objective la discussion parfois émotionnelle à ce sujet. Elle considère que dans cette phase de contro- verse il est de son devoir de mettre à la disposition des patients et des médecins une sorte de « boussole » pour le recours au PSA. La SSU a réalisé un guide avec des recommandations sur l’utilisation réfléchie et mesurée du PSA. Il tient compte des différentes constellations
L’objectif du dépistage du cancer de la prostate est de réduire la morbidité et la mortalité liées à cette maladie grâce à une découverte précoce. On a noté une baisse constante du taux de mortalité lié au cancer de la prostate depuis l’arrivée des mesures de l’APS à la fin des années 801. Cela dit, des essais de phase III sur le dépistage du cancer de la prostate ont obtenu un nombre élevé de sujets à traiter, ce qui porte à croire que dans de nombreux cas, le cancer de la prostate diagnostiqué ne devait pas avoir d’incidence sur la survie globale du patient
Les infections des voies urinaires (IVU) récurrentes sans complication sont un problème souvent rencontré par les urologues et les médecins de famille. Des données tirées de sondages donnent à penser qu’une femme sur trois aura eu une IVU diagnostiquée et traitée à l’âge de 24 ans, et que plus de 50 % auront eu une telle infection dans leur vie [1]. Dans une étude de 6 mois menée auprès de femmes d’âge universitaire, 27 % des IVU avaient été suivies d’une récurrence et 3 %, de deux récurrences [2].
L A prostatite est une affection urologique commune chez l’homme, sa prévalence étant estimée à 9,7 % avec une incidence de récurrence de 20 % à 50 %1. La plupart des prostatites bactériennes aiguës sont occasionnées par une infection urétrale ascendante. Un reflux d’urine dans les canaux prostatiques et éjaculateurs permet ensuite l’entrée de micro- organismes dans la prostate
M. Gendron, 52 ans, se rend au service de consultation sans rendez-vous, car il fait de la fièvre, a une dysurie et souffre de douleurs abdominales depuis quelques jours. Son examen physique est normal, mais il a une sensibilité sus-pubienne et sa prostate est douloureuse au toucher rectal. Il est aussi at- teint d’une hypertrophie bénigne de la prostate. L’analyse d’urine à l’aide de la bandelette urinaire confirme la présence de leucocytes, de sang et de nitrites. Vous pouvez alors envisager le diagnostic de prostatite bactérienne aiguë. Comment prendrez-vous en charge ce patient ?
L’antibioprophylaxie continue, l’antibioprophylaxie postcoïtale et l’autotraitement aigu constituent tous des solutions de rechange efficaces pour la prévention des infections récurrentes des voies urinaires. Les œstrogènes vaginaux et le jus de canneberges peuvent également constituer des solutions de rechange prophylactiques efficaces.
Le terme incontinence urinaire désigne la plainte de fuites involontaires d’urine. Chez la femme adulte, l’incontinence urinaire est une affection fréquente qui peut être handicapante et coûteuse (NP1). Les principaux types sont l’incontinence urinaire à l’effort, l’inconti- nence par urgenturie, et l’incontinence mixte. L’incontinence urinaire à l’effort est la plainte de fuites urinaires lors d’activités physiques, de la toux ou de l’éternuement. L’incontinence urinaire par impériosités (ou urgenturie) est la plainte de fuite urinaire involontaire, précédée ou accompagnée d’urgence mictionnelle.
La thérapie vasculaire ciblée a pour particularité de détruire les vaisseaux qui alimentent la tumeur. Plusieurs nouvelles stratégies, en cours d’essais, pourraient éviter les séquelles des traitements classiques. Elles consistent à détruire les foyers cancéreux par ultrasons, par le froid ou par la lumière.
90 % des infections urinaires sont causées par des entérobactéries. • Les pathogènes les plus fréquents : Escherichia coli, Staphylococcus saprophyticus, entérocoque Infections urinaires non compliquées : • Généralement chez les femmes en âge de procréer • Limitées à l’arbre urinaire bas, sans anomalie anatomique Infections urinaires compliquées : • Chez l’homme et chez l’enfant • Chez la femme enceinte • Chez les porteurs de sonde urinaire ou chez ceux qui doivent avoir des cathétérismes urinaires • Infections urinaires hautes
Le PSA est une protéase à sérine fluidifiant l’éjaculat et donc utile à la reproduction. Il est sécrété dans le sang aussi bien par les cellules épithéliales que par les cellules cancéreuses de la prostate. D’autres organes produisent du PSA mais en quantités négligeables. Des méthodes de mesure ultrasensibles peuvent par exemple en détecter des traces chez les femmes, en particulier produit par un cancer du sein. Dans le sang, il existe une fraction de PSA libre et une fraction lié à l’alpha1-antichymotrypsine, l’alpha1-trypsine et l’alpha2-macroglobuline.
Toute infection urinaire, hors sondage urinaire, survenant chez un homme, hors sondage, doit être considérée et traitée comme une prostatite aiguë (sauf cas exceptionnel). Elle doit donc être explorée et traitée en conséquence. Les bactéries sont par ordre de fréquence E. coli, Klebsiella, entérocoques. L’antibio résistance étant croissante, les AMINOPÉNICILLINES SEULES, AMOXICILLINE ou le COTRIMOXAZOLE ne doivent plus être utilisés dans cette indication, en traitement probabiliste.
Escherichia coli est le germe le plus souvent retrouvé devant d’autres bactéries (Staphylococcus saprophyticus, Proteus, Klebsiella) L’antibiorésistance étant croissante, les aminopénicillines, pefloxacine cephalosporine 1ère (C1G) et 2ème génération C2G, pivmecillinam ou cotrimoxazole ne doivent plus être utilisés dans cette indication, en traitement probabiliste.
Au moins 30% des femmes enceintes et 20% des femmes ayant accouché présentent ce type de lésion (1). Il s’agit d’un réel problème de santé publique à prendre en compte, car un antécédent d’incontinence urinaire du post-partum augmente le risque d’apparition ultérieure d’incontinence urinaire d’effort.
Ce rapport établi à la demande de M. Xavier Bertrand, ministre de la santé et des solidarités dresse un état des lieux sur les modalités de prise en charge de l’incontinence urinaire en France. Il formule plusieurs recommandations pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’incontinence urinaire
La prise en charge de l’incontinence urinaire en première ligne consiste avant tout en des mesures non médicamenteuses (telles que l’entraînement vésical, la rééducation périnéale). Dans l’incontinence d’urgence et l’incontinence mixte, un traitement médicamenteux peut être envisagé lorsque le traitement non médicamenteux n’est pas suffisamment efficace ; des spasmolytiques anticholinergiques sont souvent utilisés. L’efficacité de ces spasmolytiques est comparable, et l’effet placebo est important. Il convient également de tenir compte des nombreux effets indésirables (surtout anticholinergiques) de ces médicaments. Dans l’incontinence d’effort et l’incontinence par regorgement, les médicaments n’ont certainement qu’une place limitée.
Cette synthèse de la littérature montre l’intérêt de la pratique d’exercices du plancher pelvien et vésicaux dans la récupération et le maintien d’une continence urinaire chez la femme. Certains médicaments peuvent également contribuer à diminuer le nombre d’épisodes d’incontinence mais leur bénéfice clinique reste à évaluer individuellement en fonction d’effets indésirables éventuels. Les études apportent trop peu d’arguments pour faire des recommandations générales, surtout pour l’association de traitements. Le choix doit être fait avec la patiente.
Avec de bons renseignements et un traitement approprié, il est presque toujours possible de guérir ou de traiter les problèmes de contrôle de la vessie (incontinence). Au Canada, on estime que plus d’une personne âgée sur cinq est aux prises avec un problème de contrôle de la vessie, caractérisé par des pertes involontaires d’urine. Ce problème est connu sous le nom d’incontinence urinaire. L’incontinence n’est pas une maladie en soi mais un symptôme qui témoigne d’autres problèmes physiologiques.
L’incontinence urinaire (IU) se définit comme la perte involontaire d’urine ou l’impossibilité de retenir l’urine assez longtemps pour se rendre aux toilettes. Malheureusement, l’apparition de l’incontinence urinaire après un accident vasculaire cérébral (AVC) est courante. La prévalence de l’incontinence urinaire post-AVC se situe entre 37 et 79 % dans les jours et les semaines qui suivent l’accident. Avec le temps, un grand nombre de personnes ayant subi un AVC retrouvent la maîtrise de leur vessie.Toutefois, un tiers d’entre elles demeurent incontinentes un an après l’AVC.
L’hématurie isolée est définie par l’excrétion d’une quantité anormale d’érythrocytes dans l’urine, caractérisée par l’absence de signes cliniques ou de résultats de laboratoire permettant au praticien de s’orienter vers une cause spécifique,
L’hématurie macroscopique a une prévalence d’environ 2,5 % dans la population et se définit par la présence de sang dans l’urine, lui donnant une coloration rouge ou brune. Cette manifestation clinique doit être investiguée, puisque près de 25 % des cas d’hématurie macroscopique sont associés à un cancer des voies urinaires. La première étape devant une urine de couleur rouge ou brune est de s’assurer que le changement de couleur est causé par la présence de sang dans l’urine. Ceci se fait par l’analyse d’urine à l’aide d’une bandelette réactive.
Symptôme très fréquent chez l’enfant pouvant être présent dans de nombreuses maladies et même en être le mode de révélation. Le diagnostic étiologique oblige donc à passer en revue une grande partie de la pathologie uronéphrologique. Cependant l’anamnèse, le tableau clinique et quelques examens simples permettent le plus souvent d’orienter l’enquête étiologique.
L’hématurie isolée est définie par l’excrétion d’une quantité anormale d’érythrocytes dans l’urine, caractérisée par l’absence de signes cliniques ou de résultats de laboratoire permettant au praticien de s’orienter vers une cause spécifique, (tableau 1).
Pour nous comme pour nos patients, l’hématurie microscopique est souvent découverte par hasard lors d’analyses médicales. Il faut toutefois savoir que dans une proportion pouvant atteindre 10 %, ce symptôme peut témoigner d’un cancer urologique.
La vasectomie est une méthode définitive de contraception masculine. C’est une opération bénigne qui consiste à ligaturer les canaux déférents pour empêcher les spermatozoïdes de se mélanger au liquide spermatique. Extrêmement efficace, elle ne diminue en rien la puissance sexuelle ni la virilité. La rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovule entraîne la survenue d’une grossesse. En l’absence de spermatozoïde dans le liquide séminal, la fécondation n’est plus possible. Les spermatozoïdes, fabriqués dans les testicules, passent dans 2 canaux dits canaux déférents, logés dans les bourses et se mélangent avec le liquide spermatique avant l’éjaculation. La vasectomie consiste en une ligature et section des canaux déférents pour empêcher les spermatozoïdes de se mélanger au liquide spermatique.
La colique néphrétique est un syndrome douloureux lombo-abdominal aigu résultant de la mise en tension brutale de la voie excrétrice du haut appareil urinaire en amont d’une obstruction quelle qu’en soit la cause. 75 à 80 % des coliques néphrétiques sont liées à un calcul. La fréquence de la colique néphrétique est estimée entre 1 à 2 % des entrées d’un service d’urgences. Elle concerne préférentiellement l’homme de 20 à 60 ans et son taux de récidive est important.
Les crises de coliques néphrétiques ne représentent pas une affection fréquente en médecine générale (2,4 pour 1000 patients vus sur l’année 1) mais nécessitent une intervention urgente pour soulager la douleur. Des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des opioïdes sont utilisés dans cette indication. Les avantages et inconvénients respectifs dans cette indication n’avaient pas encore fait l’objet d’une synthèse méthodique.
La maladie lithiasique, concernant 10% de la population Française, est une affection fréquente. Les données de la littérature sur cette maladie chez les sujets de plus de 60 ans font état des modifications avec l’âge des facteurs de risque, notamment dans la composition des urines, mais très peu des caractéristiques cliniques de la maladie. Motivé par l’absence de données récentes sur la maladie lithiasique des sujets de plus de 60 ans en France, notre objectif a été d’étudier l’épidémiologie et les traitement en urologie de la lithiase urinaire chez les sujets âgés en France.
"La complexité de la maladie lithiasique tant dans son type, sa cause, sa topographie, son évolution, conduit le médecin à s’entourer d’un maximum d’informations avant d’envisager de traiter cette affection"(JOFFRE). Le radiologue va intervenir à plusieurs étapes du diagnostic et du traitement.
Les lithiases rénales mieux connues sous le nom de « pierres aux reins » se définissent par la formation de cristaux solides qui se logent dans les canaux du système urinaire. Normalement, des composés présents dans l’urine empêchent ces minéraux de s’agglomérer ensemble mais, dans certains cas ils se lient les uns aux autres et forment des pierres. Toutefois, certaines mesures peuvent aider à prévenir ce douloureux problème.
L’évolution des techniques de traitement de la lithiase urinaire depuis plus de 20 ans, justifie de préciser les indications de chacune d’elles pour la prise en charge urologique des calculs rénaux et urétéraux de l’adulte. Le Comité Lithiase de l’Association Française d’Urologie, s’est appuyé sur les recommandations européennes et américaines, sur la littérature publiée dans les cinq dernières années, et sur l’expérience des ses membres pour établir une synthèse pratique du traitement des calculs urinaires. La topographie (rein ou uretère) et la taille (mesure) du calcul sont les critères descriptifs initiaux pour le choix des traitements. Les indications ont été stratifiées en “standard” pour les traitements proposés en première intention, ou en “optionnel” pour les alternatives.
La lithiase urinaire est définie comme un agrégat cristallin survenant dans le système collecteur de l’appareil urinaire (à la différence de la néphrocalcinose où ces agrégats cristallins surviennent dans le parenchyme rénal) et qui a atteint une taille suffisante pour aboutir à des manifestations cliniques ou être visible par l’imagerie.
L’intérêt de l’évaluation métabolique de la lithiase urinaire après un premier épisode de colique néphrétique a été largement débattu. Une méta-analyse de 6 larges études rétrospectives conclue que, compte tenu du faible risque de morbidité associé à un premier épisode de colique néphrétique et des effets indésirables plutôt fréquents et sérieux des traitements dits spécifiques, les sujets ayant fait un seul épisode de colique néphrétique ne devraient pas bénéficier d’examens urinaires élaborés.
La bandelette urinaire est un outil adapté de dépistage à grande échelle des maladies rénales.La bandelette urinaire permet d’identifier dans la population générale ou dans des populations ciblées les individus chez lesquels des investigations complémentaires seront nécessaires.Des examens invasifs ou couteux ne doivent pas être réalisés seulement sur la base d’une bandelette urinaire anormale mais après la confirmation d’une anomalie par les examens appropriés (protéinurie des 24h, ECBU, débit de filtration glomérulaire estimé).
La cystite est une infection de la vessie qui peut survenir isolément ou en association avec une pyélonéphrite ou une prostatite. Une cystite aiguë chez une femme adulte non enceinte, par ailleurs en bonne santé, est généralement considérée comme non compliquée. Une infection est dite compliquée lorsqu’elle s’associe à une situation qui augmente le risque d’échec du traitement comme une infection du haut appareil urinaire ou un germe uropathogène multirésistant.
Bien que les infections du tractus urinaire soient moins fréquentes chez les enfants que chez les adultes, elles ne sont quand même pas rares. On évalue qu’environ 3 pour cent des fillettes et 1 pour cent des garçons souffrent d’une infection du tractus urinaire avant l’âge de 11 ans. Mais certains chercheurs croient que ces chiffres sont inférieurs à la réalité, puisque de nombreux cas ne seraient pas diagnostiqués. Il est pourtant essentiel d’identifier et de traiter rapidement une infection du tractus urinaire chez un enfant, puisqu’elle peut causer de graves problèmes rénaux si elle n’est pas traitée.
La cystite interstitielle est une maladie chronique inflammatoire de la vessie, avec des symptômes très douloureux et affligeants. Elle peut ressembler à prime abord à une infection bactérienne, mais les antibiotiques n’ont aucun effet sur elle ; les tests d’urine sont stériles. Les symptômes caractéristiques sont la douleur, l’urgence et la fréquence urinaires. (accompagné d’une difficulté de plus en plus grande à uriner à mesure que la maladie évolue )
Par cystite aiguë simple on entend une infection aiguë de la vessie, non ascendante touchant les femmes adultes immunocompétentes, non enceintes, sans antécédents d’intervention récente au niveau des voies urinaires et sans signes cliniques de malformations urinaires.
Avant de traiter
L’urine normale est stérile, c’est à dire qu’elle ne contient à l’état normal ni microbe, ni virus ni champignon. Cependant, les infections urinaires sont les plus fréquentes de toutes les infections bactériennes car l’urine n’a en fait aucune propriété pour résister aux microbes, et peut donc être un excellent milieu de culture.
La place de chaque antibiotique repose non seulement sur les critères d’efficacité et de toxicité mais aussi sur l’analyse du risque écologique, afin de limiter l’émergence de résistances bactériennes. Dans le cadre de ces recommandations, le coût n’intervient pas dans le choix du traitement.
Le laser Green Light® est une nouvelle technique de vaporisation de la prostate par énergie laser qui permet de traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).
Qu’est-ce que l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) Quelle est la différence entre cancer de la prostate, adénome de prostate et hypertrophie bénigne de la prostate ? ...
Encore appelée hypertrophie ou hyperplasie de la prostate, cette tumeur bénigne, d’une extrême fréquence, peut être parfois responsable de complications graves : rétention d’urine et insuffisance rénale.
Encore appelée hypertrophie ou hyperplasie de la prostate, cette tumeur bénigne, d’une extrême fréquence, peut être parfois responsable de complications graves : rétention d’urine et insuffisance rénale.
vendredi 30 mai 2014 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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