Depuis le premier rapport de 1994 sur la prise en charge insuffisante de la douleur 1, avec notamment une sous-utilisation des morphiniques, la prescription des antalgiques à base d’opioïdes a bien changé. Les indications de prescriptions se sont assouplies et se sont étendues aux douleurs chroniques non cancéreuses (DCNC) avec notamment en France les recommandations de Limoges portant sur les douleurs ostéo-articulaires publiées en 1999 et réévaluées en 2010 2, 3. La place des opioïdes a également été définie au sein des recommandations pour la prise en charge de la douleur neuropathique