Depuis longtemps nous savons que la modification du style de vie, et plus particulièrement celle de l’alimen- tation, représente une prophylaxie primaire et secon- daire non négligeable de l’artériosclérose. Le conseil en matière d’équilibre nutritionnel dispensé aux per- sonnes à haut risque cardiovasculaire fait partie des compétences centrales du médecin de famille. Dans le contexte des résultats de recherche récents, cette acti- vité de conseil devient-elle plus difficile ?